L’île de Zanzibar brasse des civilisations différentes au parfum de l’Histoire
Ankara
AA / Dar Essalam / Tufan Aktas
A travers son architecture et sa culture, l’ile de Zanzibar en Tanzanie porte les empreintes des civilisations arabe, perse, indienne, européenne et africaine et transporte ses visiteurs dans un voyage dans l’Histoire et à travers ses ruelles parfumées de l’encens de l’Histoire.
L’ile qui se situe au centre des eaux turquoise de l’Océan Indien, est d’une superficie de 2 500 km² et compte environ 1,5 million d’habitants. Elle relève de la Tanzanie mais bénéficie d’une gestion autonome.
Le nom de Zanzibar provient de deux mots perses, Zanzi et Bar, qui signifient la « côte des noirs ».
Cette île a été occupée tout au long de son histoire par les Portugais, les Britanniques, les Omanais, ainsi que par d’autre peuplades.
La ville de Stone Town ou « la ville de pierre » est une des plus anciennes régions peuplées dans l’ile et l’UNESCO l’a classée en 2000 dans la liste du patrimoine mondial.
Ce qui différencie cette ville des autres villes dans le monde, c’est con architecture et ses ruelles qui portent le cachet particulier de plusieurs civilisations.
Devant la plupart de ses bâtiments, des escaliers ont été aménagés pour accueillir les visiteurs et leur offrir café et pâtisseries. Mais il existe aussi des ruelles très étroites qui ne permettent pas l’accès aux automobiles.
Les passants sont émerveillés par ces anciens bâtiments traditionnels, en dépit des températures élevés, ainsi que par ces ruelles qui respirent le parfum de l’Histoire brassée avec le patrimoine de plusieurs civilisations.
Lors d’un entretien avec Anadolu, Amir Mohamed, chercheur et spécialiste de l’histoire de Zanzibar, précise que les Perses ont été les premiers à fouler le sol de l’ile et à s’y installer au courant du VIIIème siècle. Il indique que l’ile était considérée, il y a deux siècles, comme un Etat arabo-musulman et ce, jusqu’à l’arrivée des Européens.
Il ajoute que l’ile avait connu une notoriété universelle grâce au commerce des esclaves et de l’ivoire destiné aux pays de l’Europe et du Moyen Orient. Il rappelle toutefois que sur cette ile vivent, de nos jours, quelques 2 000 personnes d’origine arabe.
