AA/Londres/ Burak Bir

Le Premier ministre britannique a souligné jeudi qu'il n'était pas temps de lever les sanctions contre la Russie, arguant que ladite "coalition des volontaires" avait discuté de l'augmentation de la pression pour soutenir l'initiative des États-Unis.

S'adressant aux médias après une rencontre avec les dirigeants européens à Paris, Keir Starmer a déclaré que la coalition des volontaires était "absolument déterminée" à voir la paix par la force en Ukraine.

Il a indiqué avoir eu une réunion "très constructive" avec la coalition des volontaires, qui est plus large qu'auparavant, regroupant 30 pays ainsi que l'OTAN et l'UE.

"Il y a eu une clarté totale (durant les discussions) que la Russie essayait de retarder les choses, qu'elle se livrait à de petits subterfuges", a déclaré Starmer, faisant référence aux déclarations de la Russie affirmant que les sanctions doivent être levées avant qu'un cessez-le-feu en mer Noire ne commence.

Starmer a exprimé une position ferme en faveur de plus de soutien pour l'Ukraine, afin de s'assurer qu'elle soit dans la meilleure position possible, tant maintenant que lors de futures négociations.

"Ce n'est pas le moment de lever les sanctions, bien au contraire, ce que nous avons discuté, c'est comment nous pouvons accroître les sanctions pour soutenir l'initiative des États-Unis, afin de contraindre la Russie à revenir à la table des négociations sous la pression de ce groupe de pays", a-t-il ajouté.

Lors de la réunion, les dirigeants ont également discuté des plans pour garantir la paix, de la coalition des volontaires et des plans militaires et opérationnels, que ce soit sur terre, en mer ou dans les airs, a déclaré le Premier ministre.

"Ce qui a le plus marqué cette réunion, c'est le soutien de tant de pays à l'Ukraine, un soutien qui dure maintenant depuis plus de trois ans, et qui perdurera aussi longtemps qu'il le faudra."

Starmer a co-organisé le troisième sommet de la coalition avec le président français Emmanuel Macron à Paris, après des entretiens séparés entre les États-Unis, la Russie et l'Ukraine en Arabie Saoudite plus tôt cette semaine.

*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir