Keir Starmer estime que la solution à deux États a sa « première vraie chance » depuis les années 1990
- « Nous devons voir davantage d’aide et plus rapidement. Toutes les restrictions doivent maintenant être levées », a déclaré le Premier ministre britannique

Greater London
AA / Londres / Aysu Bicer
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré mardi aux députés que la solution à deux États au Moyen-Orient dispose désormais de sa « première vraie chance » d’être mise en œuvre depuis les Accords d’Oslo dans les années 1990.
S’exprimant à la Chambre des communes, Starmer a détaillé le rôle futur du Royaume-Uni dans le soutien au processus de paix, précisant que le gouvernement offrira son expertise dans « trois domaines : soutenir la reconstruction à Gaza, soutenir les arrangements transitoires et garantir la sécurité pour le suivi du cessez-le-feu ».
Il a souligné l’importance de la solution à deux États.
« C’est la première vraie chance que nous ayons eue pour une solution à deux États depuis les Accords d’Oslo il y a plus de trente ans. Nous nous engageons donc pleinement, car un Israël sûr et sécurisé, aux côtés d’un État palestinien viable, est la seule manière de garantir une paix durable au Moyen-Orient », a-t-il affirmé.
Starmer a également évoqué les progrès dans l’aide humanitaire : « Le bombardement de Gaza a cessé et une aide désespérément nécessaire commence à entrer grâce au plan de paix mené par le président Trump. Nous avons cette chance, et c’est une chance de tourner une page terrible de l’histoire. »
« Mais pour être clair, nous devons voir davantage d’aide et plus rapidement. Toutes les restrictions doivent maintenant être levées. Les besoins en nourriture, assainissement, soins de santé et abris restent criants, alors que la signature d’hier a été historique. Ce qui compte maintenant, c’est la mise en œuvre et l’acheminement de l’aide le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.
* Traduit de l'anglais par Seyma Erkul Dayanc