AA / Paris / Ümit Dönmez

L’acteur-réalisateur Mathieu Kassovitz et l’entrepreneur Gildo Pastor unissent leurs forces pour créer Venturi Production, une société de production audiovisuelle à la croisée du cinéma et de l’innovation technologique.

Par voie de communiqué dont Anadolu a eu copie jeudi 22 mai, les deux fondateurs ont présenté leur ambition commune : faire émerger une nouvelle manière de raconter des histoires en s’appuyant sur les outils de l’ingénierie, des sciences et des technologies de pointe. Venturi Production développera ainsi des films, des séries, des jeux vidéo et des documentaires conçus autant par leur contenu que par leur forme comme des objets d’exploration technologique.

Le projet s’ancre dans une amitié de plus de vingt ans entre les deux hommes. Kassovitz, passionné par la science-fiction et l’expérimentation, avait déjà collaboré avec Pastor en intégrant les véhicules électriques de Venturi dans son film « Babylon A.D. ».

« Pour vraiment repousser les limites, il me fallait un partenaire visionnaire, enraciné dans l’industrie réelle plutôt que dans le cinéma traditionnel », déclare le réalisateur.

Depuis 2000, Gildo Pastor a propulsé Venturi au rang d’acteur pionnier dans l’électromobilité, multipliant les records de vitesse et les aventures extrêmes. Plus récemment, il a dirigé son groupe vers le secteur spatial, notamment avec le lancement de Venturi Space, en partenariat avec la société américaine Astrolab. Deux rovers lunaires, FLIP et FLEX, sont déjà en préparation, avec des missions prévues dès 2026.

Avec Venturi Production, Kassovitz et Pastor veulent mêler cet esprit d’avant-garde à la créativité cinématographique. « Dans nos domaines respectifs, nous sommes des explorateurs », affirme Pastor. Tous deux voient dans les technologies audiovisuelles et spatiales un terrain d’expérimentation sans limites, et entendent en faire un « nouveau terrain de jeu ».

Ce rapprochement entre l’industrie du futur et la narration audiovisuelle s’inscrit dans une tendance de fond où les frontières entre science, fiction et réalité deviennent de plus en plus poreuses.