Julian Assange, co-fondateur de WikiLeaks, bénéficiera d'une audience d'appel contre son extradition vers les États-Unis
- Il fait face à des accusations d'espionnage et risque une peine de réclusion de 175 ans en cas d’extradition
London, City of
AA / Londres / Ahmet Gürhan Kartal
Le co-fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, bénéficiera d’un nouveau recours contre son extradition vers les États-Unis.
Assange, qui devait être extradé vers les États-Unis pour espionnage, va désormais plaider son cas devant une nouvelle audience d'appel.
Le cofondateur de WikiLeaks fait face à 17 accusations d'espionnage pour lesquelles il risque une peine allant jusqu'à 175 ans de réclusion.
Assange, détenu dans une prison britannique depuis 2019, risque d'être extradé pour des allégations de fuite de documents militaires classifiés en 2010-2011.
La Haute Cour du Royaume-Uni a décrété dans une décision cruciale de 2021 qu’Assange devait être extradé, rejetant les affirmations concernant son état mental fragile et les risques auxquels il pourrait être exposé dans un établissement pénitentiaire américain.
Suite à cette décision, la Cour suprême a confirmé la décision de 2022, alors que la ministre de l'Intérieur de l’époque, Priti Patel, avait confirmé l'ordre d'extradition, haussant d’un cran la bataille juridique.
Dans sa dernière demande de sursis, Assange a demandé l'autorisation d'examiner la détermination de Patel et de contester le verdict initial du tribunal émis en 2021.
En mars dernier, une décision de la Haute Cour du Royaume-Uni a accordé à Assange le droit de faire appel de son extradition vers les États-Unis, décidant ainsi de ne pas l’extrader immédiatement.
* Traduit de l’anglais par Mounir Bennour.
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