AA / Ankara / Emrullah Cesur

L'Agence Anadolu (AA) a lancé la « 28e session de formation au journalisme de guerre » destinée à former des correspondants qui interviendront en cas de guerre, de catastrophe ou de situation d'urgence.

Dans le cadre de la nouvelle session organisée en collaboration avec la Direction de l'Académie de police et l'Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), les journalistes suivent une formation sur les conditions auxquelles ils pourraient être confrontés sur le terrain en cas de guerre, de catastrophe ou de situation d'urgence.

Neuf journalistes de l'AA et 15 journalistes étrangers provenant de neuf pays différents (Djibouti, Tunisie, Sénégal, Niger, Cameroun, République démocratique du Congo, Gabon, République de Guinée et Tchad) participent à cette formation qui a débuté le 3 novembre et qui s'achèvera le 14 novembre.

Des formations théoriques et pratiques leur sont proposées sur la manière dont les journalistes doivent se comporter dans des conditions difficiles lors de situations telles que les guerres, les incendies, les inondations et les tremblements de terre.

Lors des deux premiers jours de la formation, des formateurs spécialisés ont sensibilisé les participants aux thèmes suivants : « théorie et terminologie de la guerre », « protection contre la désinformation », « droit de la guerre », « opérations maritimes » et « opérations aériennes », et ont dispensé des formations aux premiers secours.

Le troisième jour de la formation, les journalistes stagiaires ont suivi des cours sur « la sécurité des technologies et de la transmission d'informations dans les situations d'urgence », « la géopolitique africaine » et « la gestion des médias et les principes de diffusion dans les situations d'urgence » au campus de l'Académie de police d'Ankara, la capitale turque.

La formation s'est ensuite poursuivie de manière pratique au campus de Gölbasi de l'Académie de police.

Les participants ont appris comment se comporter lors d'interventions avec des jets d'eau, du gaz poivré et des bombes fumigènes. Ils ont également reçu des informations sur les événements sociaux, l'utilisation d'équipements pare-balles et de masques à gaz, et ont suivi une formation pratique afin d'être préparés à ce type de situations.

* Traduit du turc par Tuncay Çakmak