AA / Ankara / Ayse Irem Cakir

Le nombre de morts causées par des attaques d’ours au Japon a atteint un record depuis le mois d'avril.

Selon la chaîne publique NHK, le ministère japonais de l’Environnement a fait une déclaration sur les attaques d’ours survenues depuis avril dans les zones rurales et urbaines du pays.

Dans un village de la préfecture d’Akita, le nombre de personnes tuées lors d’une attaque la semaine dernière a porté le bilan à 10, un chiffre record, indique le communiqué.

- Un soutien logistique demandé à l’armée

Selon Kyodo News, l’agence de presse nationale japonaise, le gouverneur de la préfecture d’Akita, Kenta Suzuki, s’est exprimé après ce record de morts.

Il a souligné que la population était fatiguée des interventions, que les effectifs humains diminuaient et que les chasseurs vieillissaient. Dans ce contexte, il a indiqué qu’il demanderait un soutien logistique aux Forces japonaises d’autodéfense.

- Un problème de faune sauvage au Japon

Depuis juin, des ours ont été signalés dans le nord du pays, attaquant des touristes, pénétrant dans des magasins et apparaissant autour des écoles et des parcs.

Début septembre, le Japon a modifié ses lois sur la protection de la faune en raison de ces attaques. Selon ces changements, les autorités municipales peuvent autoriser des chasseurs spécialement désignés à tirer sur des animaux sauvages, y compris les ours bruns et noirs, dans les zones habitées.

* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc