AA / Istanbul

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a annoncé que le gouvernement israélien est revenu sur sa décision d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Dans un message publié sur son compte du réseau social américain X (anciennement Twitter), Ben-Gvir a vivement critiqué ce revirement du gouvernement.

Il a souligné que seulement quelques heures après avoir décidé de bloquer les livraisons d’aide, l’exécutif israélien avait fait marche arrière, une décision qu’il a qualifiée de « honteuse » pour Israël.

Le ministre d’extrême droite a ajouté qu’à ses yeux, Israël devrait plutôt « reprendre la guerre » et « forcer le déplacement des Palestiniens hors de Gaza ».

Plus tôt, les autorités israéliennes avaient annoncé la suspension de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza « jusqu’à nouvel ordre ».

- Israël bombarde Gaza en accusant le Hamas d’avoir violé le cessez-le-feu

L’armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes sur différentes zones de la bande de Gaza, affirmant riposter à une attaque du Hamas contre des forces israéliennes stationnées dans la ville méridionale de Rafah.

Pour sa part, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzeddine al-Qassam, a déclaré rester engagée envers le cessez-le-feu et a nié toute implication dans les affrontements de Rafah.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahu aurait par ailleurs ordonné une « riposte ferme » à Gaza, arguant que le Hamas avait violé les termes de l’accord de trêve.

Des sources palestiniennes à Gaza ont pour leur part affirmé que les affrontements récents opposaient des membres du Hamas à des milices locales dirigées par Yasir Abu Shebab, un chef de groupe armé soutenu par l’armée israélienne.

* Traduit du turc par Adama Bamba