Israël nie tout lien avec l'explosion de Beyrouth
-L'explosion a secoué la capitale et ses banlieues, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés...
Quds
AA /Zein Khalil
Israël a nié tout lien avec l'explosion survenue mardi au port de la capitale libanaise Beyrouth, selon des médias israéliens.
La radio de l'armée israélienne Galeï Tsahal a rapporté, citant un politicien qu'elle n'a pas identifié, que "Israël n'a aucun lien avec l'explosion de Beyrouth".
La même source a souligné, citant l'ancien conseiller à la sécurité nationale, Jacob Amidror, qu'il faut identifier la partie irresponsable qui a mis ces choses (provoquant l'explosion) dans un port civil."
Il a ajouté: "Si Hezbollah est responsable, ce n'est pas la pire chose qu'il ait causée au Liban."
La radio israélienne a également cité des déclarations dans ce cadre par des responsables israéliens, qui ont nié que Tel-Aviv soit impliqué dans l'explosion.
Plus tôt mardi, une énorme explosion s'est produite dans le port de Beyrouth, faisant plus de 63 morts 3000 blessés.
L’Agence de presse libanaise officielle a rapporté qu’un incendie s’est déclaré dans un entrepôt de feux d’artifice dans le port de Beyrouth, provoquant son explosion.
De son côté, le Directeur général de la Sûreté national, le général Abbes Ibrahim a estimé que « parler de feux d’artifice est ridicule. Il ne s’agit pas de feux d’artifice mais de matières inflammables et je ne veux pas anticiper les investigations ».
Le Chef du gouvernement, Hassane Diab, a décrété le mercredi comme Journée de deuil national, et promis que les responsables de ce drame rendront des comptes.
Cette explosion survient au moment où plusieurs milieux arabes et internationaux attendent le jugement du Tribunal international spécial sur le Liban, prévu le 7 août courant, dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri dans l’explosion d’une voiture piégée qui a ciblé son convoi en date du 14 février 2005 dans le centre de Beyrouth.
Cette explosion vient s’ajouter aux souffrances subies par le Liban qui subit depuis plusieurs mois une crise économique sans précédent et une polarisation politique aiguë dans un paysage où s’interfèrent des protagonistes régionaux et internationaux multiples.
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