Quds
AA / Jérusalem / Said Amori
L'armée israélienne a annoncé, samedi, l'interdiction des ‘’activités éducatives’’ dans tout le pays, en prévision d'éventuelles attaques de représailles iraniennes, après que Tel-Aviv a assassiné un haut cadre des Gardiens de la révolution lors d'un raid qui a ciblé la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas le 1er avril.
C’est ce qui ressort d’un message du porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, posté sur X.
‘’À compter de demain matin (dimanche) et durant les jours à venir, les activités éducatives seront interdites dans tout le pays’’, a déclaré, le porte-parole de l’armée.
‘’Les activités d'enseignement, les voyages et les sorties scolaires ou périscolaires sont suspendues’’, a-t-il précisé.
Et Hagari d’ajouter : ‘’Au cours du week-end, nous, au sein de l’armée, avons tenu des réunions pour évaluer la situation et approuver les plans de préparation à l'attaque iranienne.’’
Le porte-parole de l’armée de l’État hébreu a affirmé que ‘’les forces israéliennes sont bien préparées, sur les plans défensif et offensif, et largement déployées’’.
Il a affirmé que depuis le début de la guerre, ‘’nous avons fait face à diverses menaces lancées par des mandataires de l’Iran dans la région, notamment les missiles et les drones, et avons réussi à activer et à améliorer nos systèmes de défense et d’attaque pour être plus efficaces.’’
Hagari a indiqué que ‘’Les systèmes de défense et d’attaque de l'armée de l'air restent en état d’alerte, et des dizaines d'avions se tiennent prêts à décoller et à riposter.’’
‘’Nous évaluons la situation avec nos alliés stratégiques, notamment les États-Unis, et sommes en étroite coordination avec eux.’’
Plus tôt samedi, les Gardiens de la révolution ont annoncé avoir saisi un cargo battant pavillon portugais et appartenant à un homme d'affaires israélien, alors qu'il traversait le détroit d'Ormuz.
L'agence de presse officielle iranienne IRNA a indiqué que la marine des Gardiens de la révolution a saisi un porte-conteneurs, le ‘’MSC Aries’’, dans le détroit d’Ormuz, exploité par une société appartenant à un homme d'affaires israélien du nom de Eyal Ofer.
*Traduit de l'arabe par Majdi Ismail