Israël: le Shin Bet annonce l’arrestation de cinq Israéliens accusés d’espionnage pour le compte de l’Iran
- Les cinq suspects, - quatre femmes et un homme -, sont tous des immigrants juifs originaires d'Iran ou des descendants d'immigrants iraniens.

Quds
AA/Jérusalem
Le service de sécurité du Shin Bet, a annoncé, mercredi, avoir arrêté récemment cinq Israéliens accusés d'avoir aidé un agent iranien à recueillir des renseignements et à établir des contacts en Israël.
Le Shin Bet a déclaré dans un communiqué relayé par des médias israéliens, dont le quotidien « Ha’Aretz », que des actes d'accusation avaient été déposés contre 5 Israéliens, - quatre femmes et un homme -, devant le tribunal de district de Jérusalem la semaine dernière. Les noms des suspects n’ont pas été publiés en vertu d'une ordonnance rendue par un tribunal à la demande de leurs avocats.
Les cinq suspects, sont tous des immigrants juifs originaires d'Iran ou des descendants d'immigrants iraniens.
« Les femmes, toutes des immigrantes juives d'Iran, auraient envoyé des photographies de plusieurs sites stratégiques en Israël à la demande de l’agent iranien », indique le Shin Bet.
Et le service de sécurité intérieure israélien d’ajouter : « Il leur a également été demandé de photographier l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, et de filmer secrètement un législateur israélien, en échange d’argent ».
« Ha’Aretz » a rapporté que les autorités ont inculpé les quatre femmes pour avoir pris contact avec un agent étranger, une infraction passible d'une peine maximale de 15 ans de prison.
Le quotidien précise que « trois d'entre elles ont également été mises en examen pour avoir fourni des informations pouvant être utiles à une puissance hostile, une infraction passible d'une peine maximale de trois ans de prison ».
« Un acte d'accusation a également été déposé contre un chauffeur de taxi marié à l'une des quatre femmes, pour avoir amené son épouse à l'un des sites stratégiques qui devait être photographié », rapporte la même source.
Les femmes accusées, ont prétendu qu'elles ne soupçonnaient pas que leur contact était un agent iranien et qu'elles n'avaient aucunement l’intention de nuire à la sécurité d'Israël, indique « Ha’Aretz ».
Selon le quotidien israélien, les quatre femmes ont été arrêtées depuis novembre, mais le Shin Bet, la police et le procureur de la République ne l'ont fait savoir que mardi.
Les accusés ont été interrogés dans les locaux du Shin Bet et empêchés de rencontrer des avocats pendant les dix premiers jours de leur détention.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail