
Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le Franco-israélien Ofer Kalderon a été libéré ce samedi après plus de quinze mois de captivité à Gaza. L’annonce de la libération d’Ofer Kalderon a été accueillie avec un « immense soulagement », selon le porte-parole du Quai d’Orsay, Christophe Lemoine.
Ce samedi 1ᵉʳ février, le Franco-israélien a été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avant d’être transféré à Israël.
Par voie de communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a salué cette libération, évoquant la mobilisation de « tous les services de l’État » en coordination avec Israël et les médiateurs internationaux. La Diplomatie française a également rappelé son engagement pour la libération d’Ohad Yahalomi, un autre ressortissant franco-israélien toujours retenu à Gaza. « Tous les otages doivent être libérés sans délai », insiste le Quai d’Orsay.
L’échange de prisonniers de ce samedi s’inscrit dans le cadre du cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier entre Israël et le Hamas. En contrepartie de la libération d’Ofer Kalderon et de deux autres personnes détenues par le Hamas – l’Israélien Yarden Bibas et l’Américain Keith Siegel –, Israël a relâché 183 Palestiniens détenus en Cisjordanie et en Israël.
Des images de la chaîne Al Jazeera ont montré un bus transportant les détenus quittant la prison d’Ofer en Cisjordanie occupée, vers 11 h 30 (heure locale). Parmi eux figurent 18 condamnés à perpétuité, 54 purgeant de lourdes peines, ainsi que 111 Gazaouis arrêtés après le 7 octobre 2023.
Cet échange est le quatrième depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, qui a permis le retour de centaines de milliers de déplacés palestiniens dans le nord de la bande de Gaza. L’accord prévoit une première phase de six semaines pour la libération de 33 Israéliens contre 1 900 Palestiniens.
Les discussions en cours entre les parties doivent déterminer les modalités de la deuxième phase, portant sur la libération des dernières personnes détenues des deux côtés et un possible arrêt définitif des hostilités. La dernière étape de cet accord concerne la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des personnes décédés en captivité.