AA / Ankara / Ikram Kouachi

L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a de nouveau accusé, dimanche, les autorités israéliennes d’utiliser la famine comme arme de guerre contre la population civile de Gaza.

Dans un message publié sur X, l’Unrwa a affirmé que « les autorités israéliennes affament les civils à Gaza, dont un million d’enfants. »

L’agence a réitéré son appel urgent à lever le blocus imposé par Israël malgré les obligations du droit international humanitaire de protéger les civils et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.

« Levez le siège : laissez l’Unrwa acheminer la nourriture et les médicaments », a-t-elle déclaré.

Depuis le 2 mars, Israël maintient un blocus total sur Gaza, bombarde les convois humanitaires, bloque les points de passage et vise les lieux de distribution de l’aide, des actes largement dénoncés comme des punitions collectives et des crimes de guerre potentiels.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, des dizaines d’enfants sont déjà morts de faim et de déshydratation, tandis que des centaines de milliers d’autres sont en danger à cause de l’insécurité alimentaire généralisée et de l’effondrement du système de santé.

Rien que samedi, les frappes israéliennes ont tué au moins 136 Palestiniens, dont 38 personnes qui attendaient de l’aide et trois enfants morts de malnutrition sévère, ont rapporté des sources officielles palestiniennes.

Depuis octobre 2023, Israël a tué près de 59 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants. Les bombardements incessants ont ravagé l’enclave, quasiment anéanti le système de santé et provoqué des conditions proches de la famine.

* Traduit de l'anglais par Sanaa Amir