Iran / MAE : un État à l'origine de l'attaque contre le pétrolier iranien au large de Djeddah
- Le porte-parole du ministère iranien, Mousavi n'a pas précisé le pays auquel il fait allusion
Tahran
AA – Téhéran – Mustafa Kamel
L'attaque contre un pétrolier iranien au large du port saoudien de Djeddah, dans la mer Rouge, a été perpétrée par le gouvernement d'un État, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, soulignant qu’une réponse adéquate sera apportée à cette attaque.
C’est ce qui ressort des déclarations faites à la presse, lundi, par Mousavi, qui a ni précisé le pays auquel il fait allusion, ni la nature de la réponse.
Mousavi a déclaré que son pays s'était plaint au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) de l'attaque du pétrolier iranien, indiquant par ailleurs qu’une initiative de paix dans le détroit d'Hormuz (dans le golfe Persique) avait été envoyée aux dirigeants des pays concernés, dans l'espoir qu'ils y souscrivent.
Le 11 octobre, un pétrolier iranien a été touché par deux explosions distinctes qui ont touché sa structure, à 60 miles marins du port saoudien de Djeddah, selon des médias iraniens, qui ont indiqué que l'explosion avait été provoquée par "un tir de missiles" qui l’a pris pour cible lors de son passage en mer Rouge.
Le ministère iranien des Affaires étrangères avait déclaré à cette occasion, que le fait d’avoir pris pour cible le pétrolier iranien en mer Rouge est une "aventure dangereuse", dont le responsable subira les conséquences.
La tension s’est accentuée entre Washington et des pays du Golfe, notamment Riyad, d’une part, et l’Iran, d’autre part, et ce depuis que Téhéran a été accusée de prendre des navires et des installations pétrolières du Golfe pour cibles et de menacer la navigation maritime, ce que l'Iran a nié, proposant aux pays du Golfe de signer "un pacte de non-agression".
Riyad avait annoncé, le 21 septembre, avoir maîtrisé deux incendies dans les installations Abqaiq et Khurais de la société Aramco, pris pour cible lors d'une attaque de drones revendiquée par les Houthis.
Les États-Unis ont, par la voix du Secrétaire d’État, Mike Pompeo, accusé l’Iran d’être derrière l’attaque, ce que Téhéran a formellement démenti.
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