Irak: une attaque à la roquette vise la base militaire "Ain Al-Assad" à Al-Anbar
- Le ministère de la Défense a déclaré dans un communiqué que 10 roquettes "Grad" ont visé la base militaire d' Ain Al-Assad, sans causer aucune perte, alors qu'aucune revendication n'a été émise concernant la responsabilité de l'attaque.

Iraq
AA / Bagdad
Le ministère irakien de la Défense a rapporté qu'une attaque de 10 roquettes a visé ce mercredi la base militaire d' Ain Al-Assad, où des forces américaines sont stationnées, dans la province d'Anbar, à l'ouest du pays.
La cellule d'information de la sécurité affiliée au ministère a déclaré dans un communiqué, qui a été examiné par l'Agence Anadolu, que «"0 roquettes Grad ont ciblé la base aérienne d'Ain Al-Asad ce matin".
Elle a expliqué que "l'attaque n'a pas engendré de pertes importantes, et que l'engin lance-roquettes a été retrouvé", sans donner de plus amples détails sur son emplacement.
De son côté, le porte-parole du Commandement des opérations conjointes (affilié au ministère de la Défense), le général major Tahsin al-Khafaji, a déclaré à l'Agence Anadolu que "les 10 roquettes ont atterri à proximité de la base, ne faisant aucun dommage humain ou matériel".
"Les forces de sécurité mènent des enquêtes sur l'attaque", a déclaré al-Khafaji.
Jusqu'à 07 h 50 GMT, aucune partie n'avait encore revendiqué la responsabilité de l'attaque.
La base d' Ain Al-Assad, située dans le district d'Al-Baghdadi, à 90 km à l'ouest de Ramadi (la capitale de la province d'Anbar), est la plus grande base militaire des forces américaines en Irak.
La zone verte, où se trouvent l'ambassade de Washington à Bagdad et les bases militaires hébergeant les forces de la coalition internationale, a été la cible d'attaques à la roquette, depuis que le commandant de la force iranienne Qods, Qassem Soleimani, a été tué lors d'un raid américain au début de l'année dernière.
Le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kazemi a déclaré que ces attaques visent à embarrasser l'État.
Les factions chiites armées, y compris les brigades irakiennes du « Hezbollah », avaient menacé de viser les forces et les intérêts américains dans le pays s’ils ne se retiraient pas du pays, conformément à la décision du parlement qui met un terme à la présence militaire étrangère en Irak.
Les États-Unis accusent les Brigades du « Hezbollah » et les factions armées irakiennes proches de l'Iran d'être à l'origine des attaques répétées de roquettes contre son ambassade et ses bases militaires existantes.
*Traduit de l'arabe par Mounir Bennour.
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