AA / Istanbul / Ben Amed Azize Zougmore

Quatre jours après l’incendie meurtrier survenu à Neuves-Maisons, une commune de 7 000 habitants au sud-ouest de Nancy et qui a fait cinq morts, dont trois membres d'une même famille, les enquêtes se poursuivent.

L'hypothèse d'une vengeance sur l'un des fils de la famille, l'aîné, est étudiée par les enquêteurs, indique RTL. Le parquet de Nancy a ouvert une enquête pour homicides involontaires.

Selon la même source, un produit "accélérant" a été retrouvé par les experts de la gendarmerie sur le lieu de départ du feu, confirmant la dimension volontaire de l’incendie.

Âgé de 22 ans et seul rescapé de cet incident macabre, le fils ainé de la famille a récemment "effectué un séjour en prison", poursuit RTL ; de quoi pousser les enquêteurs à étudier la piste d’une possible intimidation ou d’une vengeance liée à son incarcération.

Pour l’heure, les raisons de son incarcération demeurent ignorées.

Le sinistre s’est déclaré vers 3h20 dans la nuit du samedi au dimanche, dans un immeuble abritant un magasin au rez-de-chaussée et un logement familial au dernier étage. Selon le procureur François Capin-Dulhoste, le feu a pris au deuxième étage, sous les combles, où vivait une famille de quatre personnes.

Les victimes sont un couple de 59 et 60 ans, leur fils de 16 ans, ainsi que deux amis de leurs enfants âgés de 16 et 20 ans.

Au total, 70 sapeurs-pompiers mobilisés avec une trentaine de véhicules ont maîtrisé l’incendie, après être arrivés sur place en douze minutes. Une vingtaine de gendarmes ont également été engagés dans l’intervention.