AA / Gaza (Territoires palestiniens)

Le Fonds d'investissement palestinien (fonds souverain) s'oriente vers la conclusion d'un accord technique avec la Compagnie gazière publique égyptienne (EGAS), en vertu duquel il sera procédé au développement du champs gazier « Gaza Marine ».

Des sources palestiniennes officielles ont confié au correspondant de l'agence Anadolu, dimanche, que les deux parties signeront, au cours du dernier trimestre de l'année 2022, un accord technique qui déterminera le partage des quotes-parts des partenaires et qui traitera également des modalités de commercialisation du gaz.

Le Fonds d'investissement palestinien et la « Consolidated Contractors Company » (CCC) disposent chacun de deux parts égales, soit 27,5% du champs, tandis que la quote-part restante (45%) échouera à la compagnie d’exploitation.

Les sources palestiniennes ont évité de signaler le rôle d'Israël dans l'accord, se contentant de dire que les « choses évoluent sur la voie du développement du champ en accord avec l'ensemble des partenaires concernés » sans les citer.

Au mois de février 2021, le Fonds palestinien, CCC et EGAS avaient signé un protocole de coopération dans le but de développer le champ gazier de Gaza Marine et l'infrastructure requise afin de fournir les besoins de la Palestine en termes de gaz naturel.

Selon les mêmes sources, après la signature de l'accord EGAS entamera les modalités pratiques pour développer le champ en prélude à l'extraction du gaz à des quantités commerciales, 30 mois après la signature de l'accord.

Les Palestiniens sont propriétaires du champ découvert dans la zone méridionale de la Méditerranée à la fin des années 90 du siècle dernier, connu sous le nom de « Gaza Marine ». Toutefois le gaz n'a pas été extrait de ce champ jusqu'à aujourd'hui en raison du refus israélien des requêtes palestiniennes pour son exploitation.

Situé à 36 km à l'ouest de Gaza, en Méditerranée méridionale, le champ a été développé en l'an 2000 par la compagnie britannique « British Gas » avant de céder le projet à la Compagnie néerlandaise « Royal Dutch Shell » qui, à son tour, l’avait délaissé en 2018.

Les réserves de ce champ sont estimées à 32 milliards de mètres cubes de gaz naturel, avec une capacité de production de 1,5 milliard de mètres cubes pour une durée de 20 ans.

*Traduit de l'Arabe par Hatem Kattou