Hassan Diab : "Manque d'efforts arabes unifiés pour résoudre la crise libanaise"
- À l'issue de la visite de trois jours du président du Conseil des ministres libanais au Qatar, selon un communiqué

Lebanon
AA/ Beyrouth
Le président du Conseil des ministres libanais, Hassan Diab, a déclaré, mardi, que son pays "traversait une phase difficile et qu'il souffrait du manque d'effort arabe unifié".
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par Diab à la fin de sa visite de trois jours au Qatar, débutée dimanche, au cours de laquelle il a rencontré les hauts responsables qatariens pour discuter des événements internes au Liban.
Dans son communiqué, que l'Agence Anadolu a pu consulter, Diab a ajouté que "malheureusement, le Liban traverse une phase difficile, en souffrant d'un manque d'effort arabe unifié ainsi que d'un rôle qui unisse les Libanais et qui bloque la voie à ceux qui veulent profiter de leur différends."
Il a également souligné que "c'est une journée spéciale dans la capitale Doha, qui ouvre toujours son cœur aux Libanais, et qui n'a jamais abandonné son amour pour le Liban".
Hassan Diab a expliqué qu'il avait "discuté avec Son Altesse l'Émir (Tamim bin Hamad) et Son Excellence le Premier Ministre (Khalid bin Khalifa bin Abdulaziz) ainsi qu'avec des hauts responsables, des affaires arabes et des incidences de l'absence de solidarité arabe sur la crise libanaise. "
"En effet, nous avons trouvé en notre pays frère le Qatar ce que nous recherchions, car nos rencontres se sont déroulées dans un cadre de fraternité, et l'État du Qatar nous a assuré de sa position ferme en soutien au Liban, à son peuple, à sa sécurité et à sa stabilité" a ajouté Diab sans communiquer plus de détails.
Le Liban est confronté depuis plus d'un an à une grave crise économique, la pire depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), entraînant un effondrement financier sans précédent dans le pays.
En raison des différends entre le Premier ministre désigné Saad Hariri et le Président de la République, Michel Aoun, ainsi que des tensions entre les forces politiques libanaises, le Liban peine à se doter d’un nouveau gouvernement, à la suite de la démission du gouvernement Diab le 10 août 2020, six jours après l’explosion catastrophique du port de la capitale, Beyrouth.
*Traduit de l'arabe par Hend Abdessamad
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