Haniyeh : Nous avons eu un retour positif sur la désescalade de la part d’Israël
"La médiation égyptienne est en mobilisation permanente et il y a de réels efforts de la part du Qatar et des Nations Unies à travers leur coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nikolay Mladenov", selon Haniyeh.

Gazze
AA / Gaza /Hidaya Saïdi
Le chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique (Hamas) dans la Bande de Gaza, Ismail Haniyeh, a annoncé vendredi que le Hamas avait eu des retours positifs de la part d’Israël sur la désescalade et la levée du blocus imposé à Gaza depuis plus de dix ans.
Haniyeh a indiqué, dans une déclaration aux journalistes, que trois parties s’étaient mobilisées en tant que médiateurs dans le conflit israélo-palestiniens.
Il s’agit selon la même source de l’Egypte, du Qatar et des Nations Unies.
"La médiation égyptienne est en mobilisation permanente et il y a de réels efforts de la part du Qatar et des Nations Unies à travers leur coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nikolay Mladenov", a affirmé Haniyeh.
"Nous sommes en train d’examiner les retours que nous avons eu (à travers les médiateurs) et qui seront (si Dieu veut) positifs, mais la route est encore longue pour atteindre une réponse définitive et satisfaisante", a-t-il souligné.
Depuis octobre 2018, l’Egypte, le Qatar et les Nations Unies s’activent pour alléger le blocus imposé par Israël à la Bande de Gaza en échange d’un arrêt des manifestations palestiniennes à proximité de la barrière de sécurité.
En ce qui concerne les relations palestino-palestiniennes, le chef du bureau politique du Hamas a signalé que le nouveau gouvernement présidé par Mohammad Shtayyeh "raviverait le schisme palestinien" (entre Fatah et Hamas).
"Ce gouvernement essaye de trouver une forme de rupture entre Gaza et la Cisjordanie (…), ceci est un gouvernement dénué de couverture politique", a-t-il déploré.
"L’alternative est de former un gouvernement d’union nationale conformément à l’accord de réconciliation signé avec Fatah", a-t-il ajouté.
Le 12 octobre 2017, Fatah et Hamas ont signé, au Caire, un accord de réconciliation pour permettre au gouvernement de gérer Gaza et la Cisjordanie d'ici le 1er décembre, espérant ainsi mettre fin à la division qui perdure depuis 2007.