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Hamas : Les contacts avec les médiateurs se poursuivent pour finaliser l'accord de cessez-le-feu à Gaza

- Le 13 mars, des médias israéliens ont rapporté que Wittkoff proposait d'échanger cinq prisonniers israéliens contre 50 jours de cessez-le-feu, la libération de prisonniers palestiniens et des aides humanitaires.

Nour Mahd Ali Abuaisha  | 23.03.2025 - Mıse À Jour : 23.03.2025
Hamas : Les contacts avec les médiateurs se poursuivent pour finaliser l'accord de cessez-le-feu à Gaza

Gazze

AA/Gaza/Nour Mahd Ali Abuaisha

Samedi, le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé que les négociations avec les médiateurs pour finaliser un accord de cessez-le-feu à Gaza et un échange de prisonniers "se poursuivent sans interruption".

Dans un communiqué, le porte-parole du mouvement, Abdel Latif al-Qanou, a précisé : "La proposition de Steve Wittkoff, envoyé présidentiel américain, ainsi que certaines idées, sont en cours de discussion avec les médiateurs et les contacts n'ont cessé pour conclure l'accord."

Le 13 mars, des médias israéliens ont rapporté que Wittkoff avait présenté une proposition visant à libérer cinq prisonniers israéliens en échange de 50 jours de cessez-le-feu, de la libération de prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, de l'introduction d'aides humanitaires et de négociations pour la deuxième phase.

Le lendemain, Hamas a annoncé son accord avec une proposition présentée par les médiateurs, qui comprenait la libération d'un soldat israélo-américain et la remise de quatre corps de personnes à double nationalité, dans le cadre de la reprise des négociations pour la deuxième phase.

Al-Qanou a réaffirmé que "celui qui bloque l'accord est le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu", soulignant que la reprise "de l'exécution de l'accord dépendra de sa position, qui priorise la survie de son gouvernement sur la vie des prisonniers (à Gaza)".

Il a confirmé la disponibilité de Hamas pour "toute organisation de gestion de la bande de Gaza", à condition qu'elle bénéficie d'un "consensus", soulignant que le mouvement n'est pas intéressé à faire partie de toute organisation administrative.

Il a ajouté que Hamas avait précédemment accepté de "former un comité de soutien communautaire à Gaza qui ne comprendrait pas le mouvement", ajoutant : "Nous n'avons aucune ambition de gérer Gaza, ce qui nous importe est le consensus national, et nous nous engageons à respecter ses résultats."

Al-Qanou a condamné la reprise par Israël de sa guerre d'extermination contre la bande de Gaza, affirmant qu'elle avait lieu sous "couvert américain". Il a appelé les États-Unis à exercer des pressions sur Tel-Aviv pour revenir à l'accord de cessez-le-feu et éviter de devenir "une partie prenante".

Depuis la reprise de l'extermination à Gaza dans la matinée de mardi jusqu'à samedi, Israël a tué 634 Palestiniens et en a blessé 1 172 autres, dont la majorité sont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé palestinien à Gaza.

Cette escalade, que Tel-Aviv a déclaré être coordonnée en totalité avec Washington, constitue la plus grande violation de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, un accord dont Israël a refusé de mettre en œuvre la deuxième phase après la fin de la première phase début mars.

Malgré le respect par Hamas de toutes les conditions de l'accord, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a refusé de poursuivre la deuxième phase, sous la pression des extrémistes au sein de son gouvernement.

Depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien des États-Unis, Israël mène une offensive à Gaza, faisant plus de 162 000 morts et blessés palestiniens, dont une grande majorité d'enfants et de femmes, et plus de 14 000 disparus.

Traduit de l'arabe par Sanaa Amir

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