Guerre génocidaire à Gaza: 55 493 morts depuis le 7 octobre 2023
- Les hôpitaux de la bande de Gaza ont reçu 61 morts et 397 blessés au cours des dernières 24 heures

Gazze
AA / Gaza / Hussien Elkabany
Le bilan des victimes de la guerre génocidaire perpétrée par Israël contre la population palestinienne dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, a grimpé à 55 493 morts et 129 320 blessés, a indiqué mardi le ministère de la santé de l’enclave palestinienne.
Le ministère a fait savoir dans son bulletin quotidien que les hôpitaux de la bande de Gaza avaient reçu 61 morts et 397 blessés au cours des dernières 24 heures.
Il a souligné que le nombre de victimes en quête d'aide humanitaire auprès des centres de distribution d'aide israélo-américains dans le sud de la bande de Gaza s'est alourdi à 397 morts et plus de 3 030 blessés depuis le 27 mai.
Passant outre la supervision de l'Onu, Israël a commencé, le 27 mai, à mettre en œuvre un plan de distribution d'aide humanitaire par l'intermédiaire de la Fondation Humanitaire de Gaza (Gaza Humanitarian Foundation - GHF), soutenue par les États-Unis et Israël. Les Palestiniens affirment que ce plan vise à les forcer à se déplacer du nord de l’enclave assiégée vers le sud.
Cette décision intervient alors qu'Israël bloque le passage des camions transportant des fournitures et de l'aide humanitaire, qui s'accumulent à la frontière depuis le 2 mars. Seules quelques dizaines de camions ont été autorisées à entrer, alors qu'il faudrait au moins 500 camions par jour pour répondre aux besoins des Gazaouis.
L'armée israélienne a repris ses attaques contre l’enclave palestinienne le 18 mars. Depuis lors, elle a tué 5 194 personnes et en a blessé 17 279 autres, en dépit d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier dernier.
’’Plusieurs victimes sont toujours ensevelies sous les décombres et jonchent les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas parvenu à les atteindre’’, est-il rapporté.
Début mars s'est achevée la première phase de l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, entré en vigueur le 19 janvier, avec la médiation de l'Égypte et du Qatar et sous la supervision des États-Unis.
Alors que le Hamas a respecté les termes de la première phase, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a décider de ne pas s’engager dans la deuxième phase afin de répondre aux attentes des extrémistes de sa coalition au pouvoir, selon les médias israéliens.
Israël a repris sa guerre génocidaire, le 18 mars dernier, en menant des frappes aériennes violentes et de grande ampleur, dont la plupart ont visé des civils dans des maisons et des tentes abritant des Palestiniens déplacés. Le 8 mai, l'armée israélienne a annoncé le lancement de l'opération « Chariots de Gédéon », élargissant le champ de son intervention, en envahissant plusieurs zones de la bande de Gaza.
Au mépris des appels internationaux et des injonctions de la Cour internationale de justice (CIJ) à y mettre fin et avec le soutien des États-Unis, Israël commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, incluant des carnages, des privations de nourriture, des destructions et des déplacements forcés de population.
Israël avait assiégé le territoire pendant 18 ans. Aujourd'hui, les maisons d'environ 1,5 million de Palestiniens sur les 2,4 millions que compte la bande de Gaza ont été détruites par la guerre.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail
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