
France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
La France ne se fixe « pas de limite face à une Russie qui, elle, n'en fixe aucune » mais sans « faire la guerre à la Russie », a déclaré mardi le Premier Ministre Gabriel Attal, au cours d’un discours solennel prononcé à l’Assemblée Nationale.
Au cours de cette prise de parole qui sera suivie d’un débat puis d’un vote de la représentation nationale, le chef du gouvernement a fait savoir que Paris n’exclut « par principe, aucune option » et n’abandonnera pas l’Ukraine.
« Le succès de l'Ukraine, c'est aussi l'intérêt des Français » a-t-il plaidé affirmant que « la Russie est une menace » pour la France.
Expliquant vouloir poursuivre les livraisons « qui sont indispensables à l'Ukraine » à travers l’envoi, notamment, de 150 drones, 100 munitions téléopérées et de 6 canon Caesar, Gabriel Attal explique vouloir « aller plus loin dans le soutien militaire » à Kiev.
« Dès les premières heures de l'invasion, pour permettre à l'Ukraine pour se défendre et de résister puis pour reprendre les territoires perdus (…). Depuis le début du conflit, nous avons livré pour plus de 2,6 milliards d'euros d'équipements militaires à l'Ukraine » a-t-il fait valoir.
Le chef du gouvernement estime par ailleurs que la guerre menée par la Russie à l’Ukraine a conduit à une réponse des Français « à la hauteur de l’Histoire » grâce à l’accueil de plus de 100 000 réfugiés dont 18 000 enfants désormais scolarisés en France.
Et de poursuivre: « Vladimir Poutine pensait diviser l'Europe, il avait tort : elle a réagi et elle a fait front (…). La réaction de l'Europe a été immédiate et puissante ».
Avant que l’accord franco-ukrainien de sécurité ne soit soumis au vote des députés, Gabriel Attal a appelé les élus à prendre leurs responsabilités et les a exhorté à voter en faveur de cet engagement français.
« Voter contre, c'est donner à Vladimir Poutine tous les arguments et un signal qu'il attend (…). S'abstenir, c'est fuir ses responsabilités (…). Je vous appelle à dire que nous soutenons l'Ukraine » a-t-il lancé à la tribune.
Le débat et le vote qui doivent suivre cette prise de parole interviennent alors qu’Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont signé un accord bilatéral de sécurité le 16 février dernier.
Depuis, le président français multiplie les consultations de personnalités politiques. Il a notamment reçu à l’Elysée mercredi soir, les anciens président François Hollande et Nicolas Sarkozy, avant d’échanger jeudi matin avec l’ensemble des dirigeants de partis politiques à l’Elysée.
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