AA / Yémen

L'envoyé de l'ONU au Yémen, Hans Grundberg, a appelé à prolonger la trêve dans le pays, quelques jours avant son expiration.

Grundberg a déclaré qu'il "a conclu une série d'entretiens à Riyad et à Mascate, au cours desquels il a rencontré le président du Conseil de direction présidentiel yéménite Rashad Al-Alimi, des responsables saoudiens, en plus du ministre omanais des Affaires étrangères Badr Al-Busaidi, et le chef de l'équipe de négociation des Houthis, Muhammad Abdul Salam".

"Des pourparlers ont porté par sur la proposition des Nations Unies de prolonger et d'étendre la trêve jusqu'après le 2 octobre 2022", a ajouté Grundberg par voie de communiqué, publié mardi, et consulté par l'Agence Anadolu.

Il a souligné "l'importance de prolonger l'armistice, afin de permettre aux Yéménites de faire des progrès à plus grande échelle qui tiennent compte des priorités et offrent un espace pour les préparatifs en vue de négociations politiques globales et inclusives".

"Nous sommes à la croisée des chemins, où le danger d'un retour à la guerre est devenu réel", a-t-il lancé.

Grundberg a appelé les parties au conflit à "choisir une approche alternative qui donne la priorité aux besoins du peuple yéménite".

Aucun commentaire du gouvernement yéménite ou des Houthis sur la déclaration de l'envoyé de l'ONU, n'a été émis dans l'immédiat.

La trêve au Yémen prend fin le 2 octobre, au milieu des efforts internationaux et de l'ONU pour parvenir à une paix durable.

Le 2 avril, une trêve a été décrétée entre le gouvernement yéménite légitime et les Houthis, et elle a été prolongée deux fois de deux mois.

Depuis plus de 7 ans, le Yémen est le théâtre d'une guerre continue entre les forces loyales au gouvernement légitime, soutenues par une coalition militaire arabe dirigée par l'Arabie saoudite voisine, et les Houthis soutenus par l'Iran, qui contrôlent plusieurs gouvernorats, dont Sanaa, depuis septembre 2014.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi