AA / Madrid / Şenhan Bolelli

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a affirmé que "l’Espagne ne fait pas de commerce avec un État génocidaire", en référence à Israël.

Cette déclaration fait suite à une intervention de Gabriel Rufián, porte-parole du parti indépendantiste de gauche ERC (Gauche républicaine de Catalogne), qui a accusé le gouvernement de coalition de gauche de maintenir des échanges d’armement avec Israël.

« Nous ne faisons pas de commerce avec un État génocidaire », a tranché le chef du gouvernement espagnol, niant ainsi toute collaboration commerciale avec Tel-Aviv. Il a par ailleurs rejeté les critiques pointant un prétendu silence de son exécutif face aux attaques israéliennes dans l’enclave palestinienne.

Depuis plusieurs jours, des partis de l’opposition, dont ERC, la formation d’extrême gauche Podemos, et EH Bildu, actif au Pays basque, reprochent à l’exécutif espagnol un double discours : condamner publiquement les opérations militaires israéliennes tout en poursuivant des relations commerciales, notamment en matière d’armement.

* Traduit du turc par Ayse Betul Akcesme