Grèce : Polémique autour des déclarations de l’ambassadeur d’Israël sur les graffitis propalestiniens
- De nombreux politiciens ont jugé "inacceptable" ce qu’ils ont perçu comme une tentative de Katz d’inciter la municipalité à réprimer les actions propalestiniennes

Gümülcine
AA/Athènes
Les propos de l’ambassadeur d’Israël à Athènes, Noam Katz, qualifiant certains graffitis pro-palestiniens dans la capitale grecque d’“antisémites” et exprimant des inquiétudes pour la sécurité des touristes israéliens, ont provoqué une vive réaction dans les milieux politiques grecs.
Dans un reportage au journal "Kathimerini", Katz a critiqué des slogans inscrits dans les rues d’Athènes en soutien à la Palestine, suggérant qu’ils contribuaient à un climat d’insécurité pour les visiteurs israéliens.
Le maire d’Athènes, Haris Doukas (socialiste), a dénoncé ces déclarations sur X, qualifiant de "révoltant" le fait que l’ambassadeur se focalise sur des graffitis, qu’il affirme être "systématiquement effacés", tout en ignorant le génocide à Gaza.
Des partis d’opposition ont également réagi. Kostas Zachariadis, porte-parole de SYRIZA et membre du conseil municipal, a accusé Katz d’avoir "dépassé toutes les bornes", soulignant que "la Grèce est un pays accueillant pour les personnes éprises de paix" et exprimant sa fierté envers les citoyens protestant contre les politiques israéliennes à Gaza.
De nombreux politiciens ont jugé "inacceptable" ce qu’ils ont perçu comme une tentative de Katz d’inciter la municipalité à réprimer les actions pro-palestiniennes, critiquant également le silence du gouvernement grec.
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