France
AA/Paris/Feïza Ben Mohamed
La ville de Paris est « victime de l’entêtement du gouvernement » à maintenir sa réforme des retraites, selon les explications données mardi en conférence de presse par le premier adjoint de la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire.
Alors que la capitale est polluée par plus de 6 600 tonnes de poubelles qui jonchent ses trottoirs et s’accumulent chaque jour davantage, l’élu estime que « personne ne peut se réjouir de la situation déplorable dans laquelle se trouve Paris ».
L’adjoint d’Anne Hidalgo précise néanmoins que sur 30 000 tonnes de déchets mis à la benne depuis le début du mouvement de grève, plus de 23 000 tonnes ont été ramassées.
Il refuse cependant de critiquer le mouvement de grève entamé par les éboueurs et assure au contraire qu’il est largement soutenu par la ville de Paris.
« Je trouve insupportable que les villes, en l’occurrence Paris, sur ce sujet de l’enlèvement des ordures ménagères, se trouvent victimes d’un conflit social et de l’incapacité du gouvernement (…) à trouver une issue positive à la situation » a-t-il par ailleurs déploré.
Considérant que l’Exécutif « fait la sourde oreille depuis des mois » malgré « un front syndical historique » il estime qu’il « aurait dû entendre les revendications des Français qui sont portées par les organisations syndicales ».
Concrètement, sur les 20 arrondissements parisiens, 10 sont concernés par le mouvement de grève reconduit au moins jusqu’au 20 mars, tandis que dans les 10 autres arrondissements, le ramassage des ordures est assuré par des entreprises privées et continue donc d’être effectué.
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