Gifle de Macron: des armes et un exemplaire de Mein Kampf retrouvés au domicile de l’un des gardés à vue
- La nature des armes n'a pas été précisée...

France
AA / Nice / Feiza Ben Mohamed
Des armes et un exemplaire de "Mein Kampf" ont été retrouvés au domicile de l’un des gardés à vue après la gifle reçue par le président français Emmanuel Macron, selon une information rapportée mercredi par la presse locale.
Ces éléments ont été retrouvés par les enquêteurs au cours d’une perquisition menée au domicile du suspect.
Deux hommes sont toujours en garde à vue après l’agression du chef de l’Etat.
Il s’agit d’un homme de 28 ans, qui a frappé Emmanuel Macron au visage ainsi que de son ami, du même âge, interpellé alors qu’il filmait la scène.
C’est précisément chez ce deuxième suspect que des éléments troublants ont été retrouvés au cours de la perquisition menée à son domicile.
Selon BFMTV, les enquêteurs ont retrouvé des armes (dont il n’est pas précisé la nature), ainsi qu’un exemplaire du livre d’Hitler, "Mein Kampf".
Pour rappel, mardi alors qu’il était sur le point d’effectuer un bain de foule pour saluer les citoyens venus à sa rencontre, le chef de l’Etat a été agressé par un homme, qui lui a asséné une gifle en scandant « Montjoie Saint Denis! À bas la Macronie », référence à l’Action Française (groupuscule d’extrême droite royaliste).
Sur les images, publiées sur les réseaux sociaux et relayées en masse, on aperçoit le chef de l’Etat s’approcher de la foule pour se livrer à une très commune séquence de poignées de main.
Au moment où il arrive à hauteur des citoyens venus à sa rencontre, un homme lui assène une gifle avant l’intervention quasi-immédiate de son service de sécurité et des forces de l’ordre présentes.
L’ensemble de la classe politique française, y compris l’opposition, a immédiatement réagi pour condamner la violence qui a visé Emmanuel Macron.
À l’Assemblée Nationale, le premier ministre Jean Castex a fermement condamné les faits.
« La démocratie ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale et encore moins physique », a-t-il déclaré face à la représentation nationale.
À noter, par ailleurs, que le chef de l’Etat a poursuivi son bain de foule après cet épisode.
L’auteur présumé de l’agression risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 mille euros d’amende pour des faits de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.