AA / Istanbul / Esat Firat

Le blocus et les attaques israéliennes ont provoqué la mort de trois Palestiniens supplémentaires à Gaza au cours des dernières 24 heures, a indiqué le ministère palestinien de la Santé dans un communiqué ce mardi.

Selon l’annonce, la famine continue de faire des victimes dans l’enclave sous blocus et bombardements israéliens, et le nombre de morts liés à la faim depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 303, dont 117 enfants.

Selon le dernier rapport de la Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), appuyée par l’ONU, « au 15 août 2025, la famine à Gaza est au niveau 5, qualifié de catastrophe ».

Le rapport indique que « après 22 mois de conflits sanglants, plus d’un demi-million de personnes à Gaza sont confrontées à des conditions de famine, de pauvreté et de mortalité ».

- Gaza meurt de « faim»

La bande de Gaza, sous blocus strict et bombardements, fait face à une catastrophe humanitaire, avec pénurie d’eau, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène.

Les décès liés à la faim augmentent, en particulier chez les enfants. Des acteurs locaux et internationaux dénoncent l’usage par Israël de la faim et du manque d’eau comme arme.

L’armée israélienne, qui a détruit 88 % des infrastructures civiles et ciblé des Palestiniens déplacés par des ordres d’évacuation, continue de bombarder les zones où se trouvent les déplacés.

Sur une population d’environ 2,3 millions, près de 2 millions de Palestiniens ont été déplacés par les attaques et ordres d’évacuation israéliens, souvent à plusieurs reprises.

Privés des matériaux de base, les déplacés survivent dans des tentes de fortune ou des écoles surpeuplées où les sanitaires et produits d’hygiène sont insuffisants et où les maladies infectieuses se propagent.

L’armée israélienne bombarde quotidiennement les tentes et les zones où les Palestiniens se réfugient.

* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc