AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

MSF (Médecins sans frontières) « condamne avec la plus grande fermeté une attaque délibérée contre un convoi cherchant à évacuer son personnel, faisant un mort et un blessé », selon l’ONG qui s’exprimait dans la nuit de samedi à dimanche sur le réseau social X.

« Le 18/11, un membre de la famille d'un employé MSF est décédé et un autre a été blessé lors d'une attaque contre un convoi de MSF qui tentait d'évacuer 137 personnes, bloquées depuis une semaine dans les locaux de MSF situés près de l'hôpital Al-Shifa », détaille l’organisation humanitaire qui assure avoir au préalable « informé les deux parties au conflit de ce mouvement ».

MSF précise notamment que malgré « les informations échangées avec l'armée israélienne, les membres du personnel MSF et leurs familles n'ont pas été autorisés à franchir le checkpoint » et qu’après avoir « entendu des coups de feu » sur place, ils ont été « poussés à faire demi-tour ».

Et de poursuivre: « Sur le chemin du retour, le convoi a été attaqué non loin du bureau MSF. Deux des voitures de MSF ont été délibérément ciblées par des tirs, tuant un membre de la famille du personnel de MSF et en blessant un autre ».

Dans sa déclaration, MSF « appelle à nouveau à permettre de toute urgence l'évacuation de son personnel, ainsi que des milliers d'autres personnes piégées par les combats et survivant dans des conditions extrêmement difficiles dans le nord de la Bande de Gaza ».

Pour rappel, les bombardements et frappes Israéliennes ont tué plus de 12 300 Palestiniens dans la Bande de Gaza depuis l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas.

Israël dénombre de son côté pas moins de 1 200 morts sur son territoire.

Des milliers de bâtiments, dont des hôpitaux, des mosquées et des églises, ont été endommagés ou détruits lors de frappes incessantes contre l’enclave assiégée et privée d'eau, de gaz et d'électricité.

Israël rejette, malgré tout, les appels croissants à un cessez-le-feu en l’absence de libération des otages détenus par le Hamas.