Gaza: Le Qatar et l’Égypte rejettent les rumeurs de désaccord et confirment la poursuite de leur médiation
- "Les tentatives de semer la discorde entre le Qatar et l’Égypte n’aboutiront pas"

Istanbul
AA / Istanbul / Betul Yilmaz
Le Qatar et l’Égypte ont affirmé mercredi que leurs efforts de médiation se poursuivent de manière constante, sur la base d’une vision unifiée visant à mettre fin à la crise humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza et à créer les conditions nécessaires pour parvenir à un cessez-le-feu global.
Dans une déclaration conjointe, les deux pays ont souligné que les tentatives visant à semer la discorde entre Doha et Le Caire à travers des campagnes de dénigrement, de déformation ou d’escalade médiatique ne réussiront pas et ne les détourneront pas de leurs efforts conjoints pour mettre fin à la guerre à Gaza et à la catastrophe humanitaire qui en découle.
"Le Qatar et l’Égypte ne se laisseront pas entraîner dans des dynamiques internes ou des agendas secondaires qui ne servent pas les intérêts du peuple palestinien frère", précise le communiqué.
Les deux nations ont réaffirmé leur engagement indéfectible en faveur d’un cadre clair axé sur la réduction des souffrances, la désescalade et la recherche d’une solution durable.
Le Qatar et l’Égypte ont également affirmé coordonner étroitement avec les États-Unis afin de parvenir à un accord mettant fin à la tragédie humanitaire à Gaza et garantissant la protection des civils.
Le Qatar et l’Égypte, aux côtés des États-Unis, jouent un rôle de médiateurs pour instaurer un cessez-le-feu à Gaza et mettre un terme à l’offensive israélienne brutale qui a tué plus de 52 600 personnes depuis octobre 2023, en majorité des femmes et des enfants.
Depuis le 2 mars, Israël maintient les points de passage de Gaza fermés à l’aide alimentaire, médicale et humanitaire, aggravant une crise déjà dramatique dans l’enclave, selon des rapports émanant de gouvernements, d’organisations de défense des droits humains et d’agences internationales.
Selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), des centaines de milliers de Palestiniens ne mangent qu’un seul repas tous les deux à trois jours en raison du blocus israélien paralysant.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.
* Traduit de l'anglais par Sanaa Amir
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