AA / Istanbul / Mohammad Sio

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé, lundi, avoir accepté une proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs égyptiens et qataris.

Dans un bref communiqué, le Hamas a indiqué avoir fait part de son approbation aux médiateurs, sans toutefois fournir de précisions sur le contenu du plan.

Selon les médias égyptiens, la proposition prévoit un redéploiement des forces israéliennes près de la frontière afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza.

Elle inclut également une suspension temporaire des opérations militaires pour une durée de deux mois, période durant laquelle un échange de prisonniers et d’otages serait organisé, a rapporté la chaîne publique Al-Qahera News, citant des sources égyptiennes.

Le média a précisé que l’accord prévoit la libération de 10 otages israéliens vivants ainsi que la restitution de 18 corps, en échange d’un nombre non spécifié de prisonniers palestiniens.

D’après les estimations israéliennes, environ 50 captifs se trouvent encore à Gaza, dont 20 seraient en vie, tandis qu’Israël détient plus de 10 800 Palestiniens dans ses prisons, où les conditions sont qualifiées de désastreuses par les ONG, qui dénoncent des décès liés à la torture, à la faim et au manque de soins médicaux.

Depuis octobre 2023, Israël a tué plus de 62 000 Palestiniens dans la bande de Gaza. Sa campagne militaire a dévasté l’enclave, aujourd’hui menacée par la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en raison de sa guerre contre l’enclave.



* Traduit de l'anglais par Adama Bamba