AA / Gaza / Fayez Abdulsalam

Le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a fait état, ce lundi, de plus d'un million de cas de maladies infectieuses, dus aux déplacements internes de la population dans l'enclave palestinienne, rendus nécessaires sur fond d'opérations militaires israéliennes meurtrières depuis plus de six mois.

Le bureau a déclaré dans une mise à jour sur les statistiques les plus importantes de la guerre israélienne dans la bande de Gaza, que "1 089 000 cas de maladies infectieuses sont dus au déplacement, en plus de 8 000 cas d'hépatite".

Pendant la guerre, Israël a forcé la plupart des Palestiniens du nord et du centre de la bande de Gaza à fuir vers la ville de Rafah, frontalière avec l'Égypte.

Le bureau des médias a aussi souligné qu'il existe actuellement "10 000 patients atteints de cancer qui risquent la mort et ont besoin d'un traitement, en plus de 11 000 personnes gravement blessées qui doivent voyager pour se faire soigner afin de sauver leur vie".

La même source a expliqué qu'Israël "a perpétré 2 941 massacres à l'intérieur de la bande de Gaza" depuis le 7 octobre 2023.

Il a souligné que la guerre a fait "140 martyrs parmi les journalistes, 65 martyrs parmi le personnel de la défense civile, 485 martyrs du corps médical et 7 000 personnes disparues", expliquant que 17 000 enfants vivent sans leurs deux parents ou sans l'un d'eux.

En ce qui concerne les victimes de la famine qui sévit dans certaines zones de la bande de Gaza, le bureau a indiqué que "30 enfants sont morts à cause de la faim", en plus de "60 000 femmes enceintes qui sont en danger en raison du manque de soins médicaux".

Plus tôt dans la journée du lundi, le ministère de la Santé de la bande de Gaza a déploré un bilan encore plus lourd de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza avec 33 207 tués et 75 933 blessés depuis le début des hostilités.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza faisant des dizaines de milliers de morts et de blessés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon des sources palestiniennes en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont valu à Tel Aviv de comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de "génocide".

* Traduit de l'arabe par Mounir Bennour.