
Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a réitéré la position de la France en faveur de « la paix et la sécurité pour tous » à Gaza, lors de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement ce mardi.
« Cette position repose sur un double refus: le refus de voir Gaza occupée, la Cisjordanie colonisée, le Hamas continuer à détenir les otages dans les tunnels de Gaza et l’aide humanitaire bloquée à l’entrée de Gaza avec une population affamée », a-t-il plaidé face à la représentation nationale.
Il estime à cet effet que « la conférence pour la solution à deux Etats », qui a été reportée, « a enclenché une dynamique désormais inarrêtable qui va conduire (la France) à reconnaître l’Etat de Palestine ».
Ces déclarations interviennent alors qu’Emmanuel Macron a annoncé en fin de semaine, le report de cette conférence très attendue et co-présidée par la France et l’Arabie Saoudite.
Alors qu’elle devait s’ouvrir à New-York ce mardi, la nouvelle date de cette conférence n’a toujours pas été arrêtée.
Pour rappel, Emmanuel Macron avait annoncé en avril dernier, à son retour d’un voyage officiel en Egypte, qu’il envisage de reconnaître la Palestine.
Dès 2024, le chef de l’Etat avait assuré que « la reconnaissance d’un Etat Palestinien n’est pas un tabou pour la France », précisant que c’est ce qui est dû « aux Palestiniens, dont les aspirations ont été trop longtemps piétinées ».
À ce jour, 147 des 193 pays de l’ONU reconnaissent la Palestine. Plusieurs pays ont officialisé leur reconnaissance dans le courant de l’année 2024, dont la Norvège, l’Irlande et l’Espagne.
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