Gaza : 9 personnes, dont 3 enfants, meurent de faim en 24 heures, sous le blocus israélien
- Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de morts par faim et malnutrition dans la bande de Gaza s’élève désormais à 348, dont 127 enfants.

Istanbul
AA / Istanbul / Halime Afra Aksoy
Dans la bande de Gaza, frappée par la famine en raison des attaques et du blocus israéliens, 9 personnes, dont 3 enfants, sont mortes de faim au cours des dernières 24 heures.
Selon un communiqué écrit du ministère palestinien de la Santé à Gaza, les dernières informations sur les décès par faim ont été publiées lundi.
Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de morts par faim et malnutrition dans la bande de Gaza s’élève désormais à 348, dont 127 enfants.
Depuis que la classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), soutenue par l’ONU, a déclaré la famine à Gaza le 22 août, 70 personnes, dont 12 enfants, sont mortes de faim et de malnutrition.
Le dernier rapport de l’IPC indiquait que, au 15 août 2025, la famine à Gaza atteignait le niveau 5, qualifié de « catastrophe ». Selon le rapport, après 22 mois de conflit implacable, plus d’un demi-million de personnes à Gaza sont confrontées à des conditions catastrophiques marquées par la faim, la pauvreté et la mort.
- Gaza meurt de faim
La bande de Gaza, sous le blocus strict d’Israël limitant l’aide humanitaire, connaît une catastrophe humanitaire avec une propagation de la faim et des pénuries d’eau, de médicaments, de matériel médical et d’articles d’hygiène.
Les décès liés à la faim augmentent, notamment chez les enfants. Les observateurs locaux et internationaux accusent Israël d’utiliser « la faim et le manque d’eau comme arme ».
En détruisant les infrastructures civiles, Israël a dévasté 88 % de Gaza et cible souvent les Palestiniens déplacés dans leurs zones d’hébergement.
Sur une population d’environ 2,3 millions, près de 2 millions de personnes ont été déplacées par les attaques et ordres d’évacuation, avec de nombreux déplacements répétés.
Privés des biens essentiels, ces Palestiniens déplacés tentent de survivre dans des tentes de fortune ou des lieux surpeuplés où les installations sanitaires sont insuffisantes et les maladies infectieuses se propagent, notamment dans les écoles.
L’armée israélienne continue ses attaques quotidiennes sur les tentes et les lieux où vivent les Palestiniens déplacés.
* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc