AA / Ankara / Ikram Kouachi

Les dernières frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont coûté la vie à au moins 26 Palestiniens supplémentaires, portant le bilan total à 50 912 morts depuis le début de la guerre qualifiée de génocidaire par les autorités locales en octobre 2023, a indiqué vendredi le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a précisé que 106 autres blessés ont été transportés à l’hôpital au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de personnes blessées à 115 981 depuis le début de l’offensive.

Le communiqué a également souligné que de nombreuses victimes restent coincées sous les décombres ou dans les rues, les équipes de secours étant dans l’incapacité de les atteindre.

Par ailleurs, l’armée israélienne a lancé une nouvelle campagne aérienne surprise contre la bande de Gaza le 18 mars, rompant ainsi un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu avec le Hamas en janvier.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice en lien avec sa guerre contre l’enclave palestinienne.

Plus tôt cette semaine, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré que Gaza était devenue un "champ de mort", en raison du blocage continu de l’aide humanitaire par Israël.

« Plus d’un mois s’est écoulé sans qu’une seule goutte d’aide n’entre à Gaza. Pas de nourriture. Pas de carburant. Pas de médicaments. Pas d’approvisionnements commerciaux. Alors que l’aide s’est tarie, les portes de l’horreur se sont de nouveau ouvertes », a-t-il déclaré devant la presse.

* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba