AA/Istanbul

Dans la bande de Gaza, sous le blocus israélien et les attaques continues, 10 personnes, dont un enfant, sont mortes de faim au cours des dernières 24 heures, selon le ministère de la Santé de Gaza.

Depuis le 7 octobre 2023, la famine et la malnutrition ont causé 111 décès, dont 81 enfants, dans un contexte de crise humanitaire aggravée par les restrictions sur l’aide humanitaire et la destruction de 88 % des infrastructures civiles.

La situation à Gaza est qualifiée de catastrophe humanitaire, avec une pénurie critique d’eau, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène.

Les attaques israéliennes et les ordres d’évacuation ont déplacé environ 2 millions de personnes, soit près de 90 % de la population, contraintes de survivre dans des tentes de fortune ou des écoles surpeuplées, où les maladies infectieuses se propagent rapidement en raison du manque de moyens sanitaires.

Des acteurs locaux et internationaux dénoncent l’utilisation par Israël de la faim comme arme.

Depuis le début des hostilités le 7 octobre 2023, au moins 59 106 Palestiniens ont été tués et 142 511 blessés, tandis que l’armée israélienne continue de bombarder les zones où les déplacés cherchent refuge, exacerbant une crise déjà dramatique.