AA / Istanbul / Halime Afra Aksoy

Selon un communiqué écrit mercredi du ministère palestinien de la Santé à Gaza, 10 Palestiniens supplémentaires, dont 2 enfants, ont perdu la vie au cours des dernières 24 heures à cause de la faim et de la malnutrition.

Depuis le 7 octobre 2023, le nombre de décès liés à la famine à Gaza s’élève désormais à 313, dont 119 enfants, tous causés par la crise humanitaire aggravée par les attaques israéliennes et le strict blocus imposé sur la bande de Gaza.

Le dernier rapport du Système intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par l’ONU, indique que, « au 15 août 2025, la famine à Gaza a été confirmée au niveau catastrophique (niveau 5) sur la base de preuves ». Le rapport précise également que « plus d’un demi-million de personnes à Gaza font face à des conditions de catastrophe caractérisées par la faim, la pauvreté et la mort après 22 mois de conflit acharné ».

- Gaza meurt de « faim »

Sous les attaques israéliennes et le strict blocus limitant l’aide humanitaire, Gaza connaît une crise humanitaire majeure, avec une pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène. Les décès liés à la famine, en particulier chez les enfants, continuent d’augmenter.

Des acteurs locaux et internationaux dénoncent l’usage de la faim et du manque d’eau comme armes par Israël. En détruisant les infrastructures civiles, l’armée israélienne a ravagé 88 % de Gaza et cible régulièrement les Palestiniens déplacés dans les zones où ils tentent de se réfugier.

Avec une population d’environ 2,3 millions d’habitants, Gaza compte près de 2 millions de personnes déplacées par les attaques et les ordres d’évacuation, beaucoup ayant été déplacées à plusieurs reprises. Privés des besoins de base, ces Palestiniens survivent dans des tentes de fortune ou des espaces surpeuplés, avec des installations sanitaires insuffisantes et la propagation de maladies infectieuses dans les écoles.

L’armée israélienne continue, chaque jour, de bombarder les tentes et les lieux d’hébergement des personnes déplacées.

* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc