Monde

"Garder en détention des membres de Daech, mettre fin à l'activité terroriste du YPG et protéger les droits des Kurdes"

- Le Chef de la diplomatie turque a accordé une interview au média saoudien "Asharq News", revenant sur les développements dans la région, en particulier en Syrie et en Palestine

Tuğba Altun  | 27.01.2025 - Mıse À Jour : 28.01.2025
"Garder en détention des membres de Daech, mettre fin à l'activité terroriste du YPG et protéger les droits des Kurdes"

Ankara

AA / Ankara / Tugba Altun


Le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré que les groupes armés en Syrie devraient être rassemblés sous le toit d'une seule armée et qu'un seul corps d'État légitime devrait être autorisé à porter des armes et à utiliser la force.

Commentant les développements régionaux et mondiaux actuels à la télévision "Asharq News" basée en Arabie saoudite, Fidan a déclaré que l'intervention excessive des puissances étrangères dans la région, la défense des intérêts d'autres pays et le fait de servir au nom d'autres pays, plutôt que les intérêts de certains États, conduisaient à des résultats tels que celui de la Syrie.

Le ministre turc a déclaré que dans la nouvelle période, ils essaient de produire une politique qui donne la priorité à plus de stabilité en se réunissant avec des pays régionaux tels que l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), le Qatar, l'Égypte, la Jordanie et l'Irak en tirant des leçons de cette période.

"Sinon, lorsque nous regardons la période précédente, il y a la guerre, la division, l'instabilité, et des millions de personnes déplacées. Malheureusement, cela ne devrait pas être le destin des régions dans lesquelles nous vivons. Le destin de la géographie où vivent les musulmans, les Arabes, les Turcs et les Perses devrait changer. Je pense que ce changement a, je l'espère, commencé dans l'ensemble de la région.

Fidan a souligné que la nouvelle administration syrienne est à la recherche d'une coordination non seulement avec la Türkiye, mais aussi avec tous les pays, et a déclaré que la Türkiye se concentre sur ce qui peut être fait pour le développement de la Syrie avec la Ligue arabe, les pays du Golfe, l'Organisation de la coopération islamique (OCI), l'Union européenne (UE), les États-Unis et d'autres organisations régionales et mondiales.

Soulignant que les pays de la région, en particulier l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, l'Égypte, la Türkiye et la Jordanie, ont joué un rôle majeur, Fidan a rappelé que l'UE a également joué un rôle, rappelqnt qu'il a accueilli Kaja Kallas, la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à Ankara.

Fidan a noté que les États-Unis avaient levé certaines des sanctions contre la Syrie et a espéré que l'UE en lèverait également certaines dans les prochains jours, ajoutant que la Türkiye avait établi un mécanisme de coordination en son sein sur la manière de commencer immédiatement à fournir une assistance dans des domaines tels que le transport, l'énergie et la santé.

Il a rappelé qu'il existe une frontière de 911 kilomètres entre la Syrie et la Türkiye : "Les Syriens sont nos frères et nos sœurs. Bien entendu, il est essentiel pour nous que ce pays (la Syrie) soit stable, que son développement économique soit bon et qu'il soit organisé. Pour l'heure, les efforts de la Türkiye et ceux que nous déployons avec nos partenaires internationaux porteront, je l'espère, leurs fruits."


- "Il ne devrait jamais y avoir de place pour le terrorisme en Syrie"

En ce qui concerne les attentes de la nouvelle administration syrienne, Fidan a déclaré

"La nouvelle administration syrienne ne devrait plus constituer une menace pour la région et il ne devrait pas y avoir de place pour le terrorisme, en particulier pour Daech et le PKK. Les minorités du pays doivent être bien traitées, un gouvernement inclusif doit être mis en place et l'intégrité territoriale et la souveraineté politique du pays doivent être pleinement assurées. En tant que communauté internationale et pays de la région, nous nous sommes mis d'accord sur ces conditions et nous avons transmis ces exigences à l'administration syrienne. Nous parlons des mêmes choses, quel que soit celui d'entre nous qui se rend sur place aujourd'hui. C'est ce que nous attendons de la Syrie. C'est ce que nous attendions également du régime précédent."

Fidan a déclaré qu'aucun pays, y compris la Türkiye, n'avait formulé d'exigences spécifiques à l'égard de la nouvelle administration, ajoutant qu'ils attendaient une administration et un comportement qui garantiraient le bien-être du peuple syrien et contribueraient à la stabilité et à la sécurité des pays de la région.


- "L'Arabie saoudite et la Türkiye n'ont pas de divergence d'opinion sur la Syrie"

Fidan a déclaré que la coordination entre l'Arabie saoudite et la Türkiye dans le contexte de la Syrie a atteint le plus haut niveau avec les réunions tenues à Aqaba, au Caire et à Riyad : "L'Arabie saoudite et la Türkiye n'ont pas de différences ou de divergences d'opinion sur ce que l'on attend de la nouvelle administration en Syrie, sur les questions et sur ce qui doit être fait."

Notant qu'ils ont bien travaillé avec l'Arabie saoudite jusqu'à présent et qu'ils continueront à le faire, Fidan a déclaré que le ministre saoudien des affaires étrangères, Fayssal bin Farhan, avait joué un rôle vraiment extraordinaire et il l'en a félicité.

Le ministre turc a souligné l'existence de relations étroites entre l'Arabie saoudite et la Türkiye et a insisté sur le fait qu'il était essentiel de renforcer les relations entre les deux pays et d'évaluer les développements régionaux et mondiaux avec les amis dévoués et travailleurs qui collaborent avec eux depuis des années en Arabie saoudite.

Soulignant que l'Arabie saoudite et la Türkiye sont deux pays historiquement frères, Fidan a expliqué qu'ils sont à la recherche d'un moyen de faire progresser cette relation à l'époque moderne, d'en tirer davantage de bénéfices et de contribuer davantage à la sécurité et au bien-être des deux pays.

Il a souligné l'extraordinaire coordination et coopération entre l'Arabie saoudite et la Türkiye au sein et en dehors du groupe de contact, notamment lors de la crise de Gaza, et les en a remerciés.


- "L'une des questions problématiques avec les États-Unis est la politique américaine en Syrie"

En ce qui concerne l'investiture du président américain Donald Trump, Fidan a noté qu'ils continueront à travailler étroitement avec l'administration Trump au plus haut niveau dans la nouvelle période.

"Nous avons des relations de longue date avec l'administration américaine, mais nous ne pensons pas de la même manière sur toutes les questions. Il y a des questions sur lesquelles nous divergeons, en particulier sur les questions régionales. Mais il y a une ligne de conduite que les États adultes et matures devraient suivre. C'est-à-dire que les questions problématiques doivent être mises entre parenthèses et que les bonnes questions doivent être poursuivies. Nous avons également des problèmes avec les États-Unis. La politique américaine en Syrie est l'un d'entre eux".

Fidan a rappelé que cette politique syrienne avait débuté sous l'ancien président américain Barack Obama :

"Alors que des pays comme les Etats-Unis, l'Arabie Saoudite et la Türkiye soutenaient l'opposition syrienne depuis le tout début, les Etats-Unis ont ensuite déclaré : !Je ne soutiendrai pas l'opposition, mon travail consistera à lutter contre Daech' et ont changé de concept. Ils ont alors, sans le savoir, déclenché une crise géopolitique. Ce faisant, il a utilisé une autre organisation terroriste. Il a utilisé le PKK/PYD pour combattre Daech et pour maintenir les prisonniers de Daech en prison. Nous avons dit à l'Amérique que ce n'était pas bien, que nous pouvions faire autrement. Cela représente une énorme menace pour la sécurité nationale de la Türkiye et vous le savez".

En rappelant que l'organisation terroriste PKK est également reconnue comme telle par les Etats-Unis et qu'une récompense de 5 millions de dollars est placée sur la tête des dirigeants du PKK depuis de nombreuses années, Fidan a déclaré : "Si cette réalité existe, ce n'est pas un très bon signe que vous fassiez un tel travail en Syrie avec l'extension du PKK". Obama a dit que c'était temporaire. Puis Trump est arrivé. Trump a voulu y mettre fin très sincèrement à plusieurs reprises, mais certains éléments de l'administration américaine de l'époque s'y sont opposés."

Fidan a noté que Trump a nommé de nouveaux cadres qui mettront en œuvre sa volonté et ses instructions à la lettre dans la nouvelle période parce qu'il voit qu'il a été « bloqué » par le système américain sur de nombreuses questions, et a exprimé qu'il espère atteindre le plus haut niveau de compréhension sur la Syrie, la lutte contre le terrorisme et la sécurité des pays de la région dans la nouvelle période et qu'ils travailleront pour cela.


- "Les groupes armés en Syrie devraient se rassembler au sein d'une seule et même armée"

Soulignant que l'un des dossiers les plus importants de la nouvelle administration syrienne est l'accord de toutes les parties, Fidan a déclaré : "Les groupes armés du pays devraient se rassembler sous le toit d'une seule armée et un seul organe légitime de l'État devrait être autorisé à porter des armes et à recourir à la force. C'est ce qui devrait se passer dans tous les États modernes. Le fait qu'il y ait plus d'un groupe armé, des éléments armés dépendant de différentes autorités, cela signifie un terrain propice à la guerre civile, ce n'est pas une question acceptable".

Fidan a souligné qu'il était important que ces groupes se rassemblent sous l'égide de l'armée nationale dans la nouvelle ère et a déclaré que la Türkiye utilisait son influence constructive au plus haut niveau.


- "La Türkiye a dit aux groupes dont elle est proche de rejoindre l'armée nationale"

Soulignant que les groupes du nord sont les plus nombreux, Fidan a continué : "Il y a des groupes proches de la Türkiye qui comptent plus de 80 000 éléments armés. Nous leur avons dit : allez rejoindre l'armée nationale, faites partie de l'armée nationale et ne laissez aucun désordre s'installer dans le pays. J'espère qu'il en sera de même pour les groupes du sud, à Suveyda et à Daraa.

En ce qui concerne la politique et les activités d'Israël à l'égard de la Syrie, Fidan a déclaré : "Il y a une différence entre les justifications de la politique d'Israël lorsque l'Iran et les milices iraniennes étaient en Syrie et les justifications de la politique actuelle. La politique précédente avait un fondement, elle l'expliquait, mais ce fondement n'existe plus. Dans une période où ce n'est pas le cas, et bien que la nouvelle administration dise 'nous ne serons une menace pour personne', le fait qu'Israël lance une invasion terrestre en Syrie, avance jusqu'à certains points, apporte des éléments militaires ici, ouvre des bases ici, est bien sûr considéré comme une provocation".

Fidan a souligné que cette approche d'Israël est militairement et politiquement dangereuse et a insisté sur le fait que l'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie, la Türkiye et l'Irak, en particulier les pays de la région, s'y opposent et continueront de s'y opposer.


- "Tous les groupes ethniques devraient être des citoyens égaux en Syrie"

Expliquant que la nouvelle administration syrienne a demandé au PKK/YPG de déposer les armes, tout comme les autres groupes armés, Fidan a poursuivi : "Notre attente ici est que tous les groupes ethniques, Kurdes, Turcs, Yazidis, chrétiens, arabes, sunnites, chiites, alaouites ... prennent leur place dans la société syrienne en tant que citoyens égaux, tout en vivant leurs propres cultures. Franchement, nous voulons un système qui rende cela possible. C'est également ce que souhaite la nouvelle administration. Pendant ce temps, il n'est pas acceptable que les YPG disent qu'ils ne rendront pas leurs armes. C'est actuellement un problème pour la Syrie elle-même".

Fidan a déclaré que le chef de l'organisation terroriste PKK/YPG en Syrie, Ferhat Abdi Shahin, nom de code Mazlum Abdi (Kobani), a été présenté à l'opinion publique internationale et a déclaré : "Cet homme est en fait le directeur d'une sous-organisation du PKK. Au-dessus de lui, il y a des dirigeants du PKK en Syrie. Il y a Sabri Ok, il y a Fehman Hüseyin. L'un d'eux s'occupe des questions politiques, l'autre des questions militaires, des cadres du PKK. Il n'est pas possible pour Ferhat Abdi Shahin de prendre une décision ou de faire un pas sans leur permission. Il est donc inacceptable qu'une organisation terroriste opère en Syrie de cette manière dans la nouvelle ère."

Soulignant que cette organisation terroriste était employée par les États-Unis pour "garder" les prisonniers de Daech, Fidan a déclaré :

"Nous avons maintenant besoin d'une équation qui assure que les prisonniers de Daech resteront dans les prisons, qui garantisse que les YPG abandonnent leurs activités terroristes et qui protège les droits des Kurdes. Nous connaissons cette équation. Premièrement, les YPG déposeront les armes et la nouvelle administration de Damas prendra immédiatement en charge la gestion des prisons et des camps. Si nécessaire, nous sommes prêts, en tant que Türkiye, à apporter notre soutien à cet égard, nous et d'autres pays, il n'y a pas de problème. La priorité de l'Amérique est que les prisonniers de Daech ne sortent pas. Il faut s'en assurer. Par ailleurs, les groupes armés doivent liquider leurs armes, mais les autres groupes ethniques doivent également faire usage de leurs droits culturels. La formule est très simple."

En ce qui concerne la possibilité pour les réfugiés syriens en Türkiye de retourner dans leur pays après le renversement du régime Assad, Fidan a déclaré : "Nos frères et sœurs syriens sont nos invités ici, nous ne leur disons pas de partir. Ce n'est ni dans notre culture ni dans notre politique d'État. Mais nous nous efforçons de créer en Syrie les conditions qui leur permettront de rentrer chez eux. Le nouveau gouvernement syrien y travaille également, de même que la communauté internationale".

Soulignant qu'il y a plus de 10 millions de Syriens déplacés non seulement en Türkiye mais aussi dans de nombreux autres endroits, Fidan a déclaré que ces personnes devraient retourner sur leurs propres terres afin que l'économie syrienne et la vie sociale et culturelle puissent être revitalisées.

A mesure que les conditions en Syrie s'amélioreront avec le temps, les retours, qui commencent actuellement petit à petit, se feront à un rythme plus élevé, défend Fidan.


- "Ce qui se passe en Syrie est une occasion de faire progresser les relations entre l'Iran et la Türkiye"

En ce qui concerne l'état des relations entre la Türkiye et l'Iran après la chute du régime Assad, Fidan a déclaré que les relations bilatérales devraient être affectées de manière très positive pour la Türkiye, et a attiré l'attention sur le fait que les positions polaires opposées de l'Iran et de la Türkiye en Syrie ont disparu.

Soulignant que l'Iran n'est plus en Syrie, Fidan a déclaré :

"Par conséquent, il ne fait pas partie d'un environnement qui produit de la négativité pour la Türkiye. Par conséquent, la Syrie a cessé d'être une zone contestée entre nous. Dans toute relation, lorsque vous réduisez le nombre de dossiers litigieux, la positivité augmente davantage. Je pense que c'est l'occasion de faire progresser les relations entre les deux pays. En même temps, je pense que c'est l'occasion pour l'Iran de réinitialiser et de reprogrammer à la fois ses relations de voisinage et sa politique étrangère dans la région. Et je pense franchement que les dirigeants iraniens veulent utiliser cette nouvelle opportunité."


- "La Russie veut entamer une relation égalitaire et respectable avec la nouvelle administration en Syrie"

Fidan a rappelé qu’il s’était entretenu au téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov sur la Syrie il y a quelques jours, et que Lavrov avait déclaré qu’il voulait commencer une relation égalitaire et respectueuse avec la Syrie dans la nouvelle période.

Notant que la Russie attend également la contribution positive de la Türkiye à ce stade, Fidan a déclaré que la Russie souhaitait entamer une nouvelle relation avec la Syrie dans la nouvelle période, et qu’il s’agissait d’une question qui montrait la flexibilité de la Russie dans certaines préférences en matière de politique étrangère et sa capacité à prendre des décisions stratégiques.

Soulignant que la Russie a vu l’impasse de la situation précédente et est entrée dans un processus d’adaptation pour la nouvelle période dès que possible et a essayé d’améliorer ses relations avec la nouvelle administration, Fidan a déclaré : « Bien sûr, ce sera leur demande, et la nouvelle administration évaluera cette demande, c’est-à-dire qu’ils poursuivront leurs relations comme les deux États adultes devraient le faire. De telles relations peuvent être considérées comme constructives tant qu’elles sont conformes à la souveraineté et aux intérêts des deux États », a-t-il déclaré.


- Trump prend ses fonctions avec des changements radicaux

En ce qui concerne l’évolution des relations entre les États-Unis et la Türkiye pendant l’ère Trump, Fidan a déclaré que Trump est arrivé au pouvoir avec un programme de politique intérieure et étrangère qui proposait des changements radicaux, et que les décrets présidentiels qu’il a signés le premier jour annonçaient de grands changements.

Fidan a déclaré qu’à partir de maintenant, il s’agit d’aspects qui concernent l’UE, la Chine, la Russie, les pays du Golfe, l’Afrique, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, ainsi que la Türkiye et sa géographie.

Soulignant que la Türkiye vise une politique étrangère plus harmonieuse, efficace et coopérative dans la nouvelle période en examinant d’autres styles de comportement mondiaux, il a noté que le point de vue du président Recep Tayyip Erdogan va également dans cette direction.

Soulignant que le président Erdogan entretient une relation de leadership étroite avec Trump, Fidan a déclaré : « La diplomatie de leader à leader est toujours un chemin plus court. De toute évidence, cela ouvre la voie à des ministres et à d’autres politiciens dont le travail est les affaires étrangères comme nous.


- "La solution à deux États doit être mise en œuvre dès que possible afin de mettre fin au drame en Palestine"

En ce qui concerne le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, Fidan a déclaré : « Ce cessez-le-feu était un cessez-le-feu qui aurait dû avoir lieu il y a longtemps. Comme vous le savez, nous parlons d’un massacre, d’un génocide qui a abouti au martyre de 50 000 innocents, femmes et enfants. C’était censé se produire il y a longtemps. Près de 2 millions de personnes se sont retrouvées sans abri.

Soulignant que le cessez-le-feu n’est que la première étape de la fin du drame palestinien, Fidan a déclaré : « Pour que cela ne se reproduise pas, pour que cette guerre et ces destructions ne continuent pas, nous disons depuis le tout début que la solution à deux États doit être mise en œuvre dès que possible. Bien sûr, je pense qu’il est normal de prédire que de telles crises se reproduiront périodiquement dans une géographie où il n’y a pas de solution à deux États et où les Palestiniens ne bénéficient pas d’un État digne, de la souveraineté et du droit à la vie."


* Traduit du turc par Tuncay Çakmak

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.