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Frappes en Syrie: la France ne tolère pas « la banalisation de l’emploi d’armes chimiques »

Esma Ben Said  | 14.04.2018 - Mıse À Jour : 14.04.2018
Frappes en Syrie: la France ne tolère pas « la banalisation de l’emploi d’armes chimiques »

France

AA/France/Fawzia Azzouz

Après avoir ordonné le début des frappes contre « les capacités chimiques » du régime syrien dans la nuit de vendredi à samedi, le président français Emmanuel Macron a expliqué dans un communiqué dont Anadolu a reçu copie, ne pas tolérer « la banalisation de l’emploi d’armes chimiques, qui est un danger immédiat pour le peuple syrien et pour notre sécurité collective ».

Des frappes tripartites menées par la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont débuté dans la nuit de vendredi à samedi en riposte à l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien de Bachar Al-Assad contre son peuple le 7 avril dernier à Douma dans la Ghouta Orientale.

« Le samedi 7 avril 2018, à Douma, des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été massacrés à l’arme chimique, en totale violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies » explique l’Elysée dans son communiqué.

Dans son écrit, la Présidence française affirme toutefois que la « réponse a été circonscrite aux capacités du régime syrien permettant la production et l’emploi d’armes chimiques », écartant la possibilité que des civils soient touchés par les ripostes occidentales.

« La France et ses partenaires reprendront, dès aujourd’hui, leurs efforts aux Nations unies pour permettre la mise en place d’un mécanisme international d’établissement des responsabilités, prévenir l’impunité et empêcher toute velléité de récidive du régime syrien » indique Emmanuel Macron après avoir précisé que « Les faits et la responsabilité du régime syrien ne font aucun doute ».

La France énonce avoir plusieurs priorités dans la région, à savoir « terminer la lutte contre Daech, permettre l’accès de l’aide humanitaire aux populations civiles, enclencher une dynamique collective pour parvenir à un règlement politique du conflit, afin que la Syrie retrouve enfin la paix, et veiller à la stabilité de la région. »

Pour rappel, la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient indiqué dès le début de la semaine qu’ils envisageaient la possibilité de frapper les capacités chimiques du régime syrien sans jamais confirmer la date de début des opérations.

Elles ont finalement débuté très tôt samedi.

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