AA / Ankara / Sinhan Bogmis

Plus de 13.000 manifestants selon les syndicats et 6.500 selon la préfecture ont convergé dans les rues de Lyon ce mercredi 1er mai pour participer à la traditionnelle mobilisation du 1er mai, marquant la journée internationale des travailleurs. Cette manifestation, qui s'est déroulée entre l'arrêt de métro Garibaldi et la place Bellecour, a rassemblé non seulement des travailleurs mobilisés pour les salaires, l'emploi et la protection sociale, mais également des militants pro-Palestiniens.

La manifestation a rapidement été marquée par des tensions et des affrontements, notamment en raison de violences policières. Peu de temps après le début du cortège, des incidents ont éclaté opposant des membres du Black bloc et les forces de l'ordre. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont révélé des actes de violences policières, notamment l'utilisation de la force. Des vidéos ont montré un policier donnant un coup de poing au visage d'un manifestant, ainsi qu'un coup de matraque asséné à la tête d'une personne interpellée, plaquée violemment au sol.

En parallèle, des actes de vandalisme ont été perpétrés, avec du mobilier urbain brûlé et des banques saccagées. Les forces de l'ordre ont répliqué en utilisant des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les manifestants.

Selon un bilan communiqué par la préfecture, 22 personnes ont été interpellées et deux policiers ont été blessés au cours des affrontements.

Des incidents ont également été signalés dans d’autres villes de la France en marge du 1er mai, notamment dans la capitale Paris ou encore à Nantes, dans l'ouest du pays.