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France / Violences après la mort de Nahel : la BRI déployée à Nanterre, un couvre-feu instauré à Clamart

- Les forces de l’ordre sur place ont fait usage de gaz lacrymogène, alors que des jeunes habitants se livrent à des tirs de mortiers d’artifice et de projectiles.

Feiza Ben Mohamed  | 29.06.2023 - Mıse À Jour : 29.06.2023
France / Violences après la mort de Nahel : la BRI déployée à Nanterre, un couvre-feu instauré à Clamart

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AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Un hélicoptère de la gendarmerie et des éléments de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention), ont été déployés en urgence à Nanterre où de nouvelles violences ont éclaté jeudi après-midi après le départ de la marche en hommage à Nahel.

Les forces de l’ordre sur place ont fait usage de gaz lacrymogène, alors que des jeunes habitants se livrent à des tirs de mortiers d’artifice et de projectiles.

La ville de Clamart, a pour sa part décidé d’instaurer un couvre-feu de 21 heures à 06 heures jusqu’au 3 juillet, afin de limiter les violences.

En Île-de-France, aucun bus ni tramway ne circulera après 21 heures, « pour assurer la protection des agents et des voyageurs », comme l’a annoncé la présidente de région, Valérie Pécresse.

Gérald Darmanin a annoncé jeudi matin, le déploiement de 40 000 policiers et gendarmes dont 9 000 à Paris, pour tenter d’empêcher une nouvelle nuit d’émeutes.

Cette décision a été annoncée au terme d’une cellule interministérielle de crise présidée et convoquée par Emmanuel Macron en urgence.

Le chef de l’Etat a plaidé pour focaliser l’action de son gouvernement sur « la caractérisation de ce qui s’est passé dans les dernières heures » et « la préparation des prochains jours pour que le calme complet puisse revenir ».

À ses côtés au moment de sa prise de parole, se trouvait la première ministre Élisabeth Borne qui participe naturellement à cette cellule interministérielle de crise mais également le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.

Aucun bilan exhaustif des dégâts n’a à ce stade été établi mais ils sont considérables, avec des écoles, des mairies, des bâtiments publics, des véhicules de police brûlés.

La prison de Fresnes a, elle aussi, été attaquée, au même titre qu’un centre Enedis, en Île-de-France, ou encore des magasins.

La colère qui a d’abord été visible dans le département des Hauts-de-Seine, s’est très rapidement étendue aux villes et quartiers voisins avant de toucher la province.

Des violences ont été enregistrées notamment à Nice, Lyon, Lille, Toulouse et Roubaix.

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