
France
AA/Paris/Feïza Ben Mohamed
Une nouvelle mobilisation des enseignants aura lieu mardi dans toute la France pour protester contre leurs conditions de rémunération et les suppressions de postes à répétition dans certains établissements scolaires.
Après une journée de grèves et de manifestations déjà organisée jeudi 1er février dans tout le pays, les syndicats ont donc pris la décision de remettre le couvert très rapidement avec une nouvelle grève organisée mardi.
« Les suppressions de postes actées dans le second degré seront effectives à la rentrée prochaine; les rectorats opèrent des saignées (…) et siphonnent la marge d’autonomie des collèges pour pouvoir organiser les regroupements en français et en mathématiques au collège », pointe notamment le syndicat majoritaire SNES-FSU.
Et de poursuivre : « Après des années d’assèchement des moyens d’enseignement, cette réforme achèverait d’atrophier le collège autour de ce que certain·es dénomment les "savoirs fondamentaux" ».
Le syndicat considère, en effet, « indispensable » la mobilisation « pour que soit abandonné le projet de réforme du collège voulu par G. Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, et poursuivi par la nouvelle ministre ».
Opposés à « un collège inégalitaire qui organisera le tri des élèves », les enseignants souhaitent, par ailleurs, un rehaussement de leur rémunération avec une majoration de 10% et des revalorisations régulières.
Pour rappel, le 1er février, 47% des enseignants de collèges et de lycées se sont déclarés grévistes, tandis que des milliers d’entre eux ont défilé à travers le pays.
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