AA/Paris/Fatih Karakaya

En France, un militaire de l’opération Barkhane et deux autres suspects ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête menée par la Brigade de répression du banditisme sur un trafic d’armes par des militaires, selon les informations révélées samedi par des médias locaux.

« Le militaire a été arrêté et incarcéré pour son rôle présumé dans un réseau qui fournissait des armes à feu à des voyous de tous bords », indique la chaîne d'information LCI.

Suivi depuis le mois de janvier, l’homme de 54 ans domicilié à Verdun (Meuse) dans le nord-est, a été arrêté suite à une opération de la Brigade de répression du banditisme (BRB).

Lors de cette opération, les policiers ont mis la main sur près de 150 armes à feu.

« Officiellement patron d'une casse automobile le jour, il est soupçonné la nuit venue de s'être transformé en un important fournisseur de fusils d'assaut, de Kalachnikovs et autres pistolets automatiques » », explique la même source.

-Un réseau démantelé en janvier 2021-

Mis en examen vendredi soir par un juge d'instruction parisien et incarcéré dans la foulée, cet homme serait en lien avec un réseau de trafic d’armes démantelé en janvier dernier.

En effet, la BRB avait arrêté 11 personnes dont 3 militaires, le 13 janvier dans une opération concernant un réseau de trafic d’armes.

Lors de ce coup de filet, plus de 250 armes ainsi que plusieurs tonnes de munitions avaient déjà été saisies.

D’après le média français, « ces armes diverses et variées étaient revendues à des filières comme le narco-banditisme, l'ultradroite et même des fichés "S" »

Depuis ces arrestations, les policiers remontaient le maillon du filet pour retrouver d’autres suspects. D’ailleurs, le 2 mars dernier, un sidérurgiste à la retraite avait aussi été arrêté à Montpellier (Hérault).