France / Sabotage du réseau SNCF : un militant d'ultragauche interpellé sur un site de Seine-Maritime
- Selon le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin

Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
Un militant français d'ultragauche, soupçonné d'être impliqué dans le sabotage des réseaux de communication des trains à grande vitesse (TGV), a été interpellé sur un site de Seine Maritime, avant d'être placé en garde à vue à Rouen.
L'information a été révélée par le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur son compte sur le réseau "X", puis développée par la presse française.
"Sabotage du réseau SNCF : un militant d'ultragauche interpellé dimanche sur un site de Seine-Maritime", a ainsi écrit Darmanin.
Le suspect était en possession "des clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF", des "pinces coupantes, un jeu de clés universelles notamment, ainsi que de la littérature en lien avec l’ultragauche", a rapporté, de son côté, le journal Le Monde.
"L’homme a été placé en garde à vue à Rouen", a affirmé le journal, citant une source proche du dossier.
Plus tôt dans la matinée de ce lundi, Darmanin avait pointé l'implication éventuelle de la mouvance ultragauche.
Darmanin a fait savoir que la police avait identifié "des profils" de personnes qui auraient pu commettre ces sabotages, les qualifiant de "très volontaires et très ciblés".
"Ce qui nous a intéressé, inquiété, c'est qu'il s'agit de lieu de communication précis", avait-il expliqué, affirmant qu'il ne s'agissait pas d'un acte terroriste, "mais c'est un sabotage de revendication politique", selon un "mode traditionnel d'ultragauche que nous avons vu précédemment".
Pour rappel, la SNCF avait fait état, vendredi dernier, de plusieurs "actes de malveillance", notamment des incendies volontaires touchant les réseau de communication de plusieurs lignes TGV, quelques heures avant l'ouverture officielle des jeux olympiques Paris 2024 (26 juillet-11 août), ce qui a paralysé la circulation des trains sur trois grandes lignes, avant un retour à la normale ce lundi.
Plus de 800 mille voyageurs seraient affectés par la panne, selon le PDG de la société.
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