AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le thèse d’un éventuel choc entre le scooter des victimes et le véhicule de police est à ce stade écartée par le procureur de Meaux (Île-de-France), Jean-Baptiste Bladier, qui s’exprimait dimanche après la course poursuite qui a causé la mort d’un adolescent de 17 ans à Meaux.

En conférence de presse, le représentant du parquet a fait savoir que « le scooter (a freiné) trop tardivement, avec une vitesse élevée alors que la chaussée (était) humide ».

« Il ne m'apparaît pas qu'il y ait eu un choc entre le véhicule de la BAC (brigade anti criminalité) et le scooter qui serait à l'origine de la chute de celui-ci », a-t-il poursuivi.

S’agissant du déroulé des faits, le procureur indique que vendredi soir « vers 23 heures, des policiers de la BAC de la commune de Neuilly-sur-Marne, prenaient en compte un véhicule de type scooter 125cm3» après que le « conducteur de ce scooter venait de griller un feu rouge ».

C’est suite à un refus d’obtempérer, que les fonctionnaires ont décidé d’engager une course poursuite sur deux kilomètres, avant que le deux-roues ne vienne « s’encastrer sous un véhicule se trouvant à l’arrêt au feu tricolore ».

Deux enquêtes ont ainsi été ouvertes, la premières pour refus d’obtempérer et la seconde, confiée à l’IGPN (inspection générale de la police nationale), pour des faits d’homicide et blessures involontaires.

À ce stade, le conducteur du scooter, qui était inconnu des services de police, se trouve toujours dans un état grave avec pronostic vital engagé, tandis que son passager est décédé.