AA / Paris / Ümit Dönmez

La Confédération générale du travail (CGT) de la RATP, dans un mouvement de contestation inédit, a décidé de déposer un préavis de grève s'étalant du lundi 5 février au lundi 9 septembre 2024. Cette annonce, révélée par BFM Paris Île-de-France, pose la question de l'impact sur la mobilité dans la région, surtout pendant les Jeux olympiques de Paris, l'été prochain.

Par voie d'un communiqué, le syndicat a exprimé ses revendications, pointant du doigt les "mesures salariales 2024 insuffisantes" proposées par la direction. La CGT réclame notamment le déplafonnement des échelons, une meilleure allocation pour les déplacements, et l'ouverture de négociations pour une réduction du temps de travail, s'alignant sur 32 heures hebdomadaires.

En outre, la demande d'intégration de la "prime emploi" dans le statutaire a également été soulevée.

Cette annonce intervient dans un contexte délicat, alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux olympiques 2024. Anne Hidalgo, maire de Paris, avait récemment souligné, lors de son passage dans l'émission « Télématin », des améliorations dans les conditions de déplacement, tout en insistant sur la nécessité de continuer les efforts. La grève envisagée pourrait donc perturber significativement les plans de mobilité mis en place pour l'événement.

Dans ce contexte tendu, la RATP et les autorités locales devront trouver des solutions pour minimiser l'impact sur les usagers, tout en répondant aux revendications des employés.