France / Réforme de l’assurance chômage : Attal veut un « système qui incite davantage à la reprise d’activité »
- Se refusant à « augmenter les impôts », il souhaite que les Français « travaillent davantage »
Provence-Alpes-Cote d Azur
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le Premier ministre français Gabriel Attal a défendu, dimanche matin, les contours de sa réforme de l’assurance chômage, au cours d’un déplacement dans l’Essonne.
« Il faut qu'on assume d'avoir un modèle social plus tourné vers l'activité mais tout en gardant une protection qui reste une des protections les plus fortes d'Europe. Et j'en suis très fier, et les Français y sont attachés », a plaidé le chef du gouvernement face à la presse.
Il assure à cet effet refuser « que le financement (du) modèle social (français) repose exclusivement sur les efforts des classes moyennes qui travaillent ».
Selon Gabriel Attal, la France doit doit mener à bien cette réforme de manière à « avoir un système qui incite davantage à la reprise d'activité et qui accompagne davantage la reprise d'activité ».
Ce dernier estime à ce propos que « le système aujourd'hui permet dans certains cas de ne pas rechercher un emploi » au moment où « il y a des centaines de milliers d'emplois disponibles en France ».
Pour rappel, le locataire de Matignon a dévoilé les principales mesures de cette réforme déjà controversée, dans les colonnes de La Tribune Dimanche.
Le texte contient deux mesures principales qui viennent durcir les conditions d’accès à une indemnité chômage, dont la réduction de la durée maximale d’indemnisation qui passera de 18 mois à 15 mois.
Il faudra, par ailleurs, avoir travaillé 8 mois sur les 20 derniers mois, au lieu des 6 mois sur les 24 derniers mois, pour pouvoir bénéficier d’une allocation chômage.
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