AA / Paris / Ümit Dönmez

La porte-parole du Gouvernement français, Prisca Thevenot, a confirmé une importante baisse d'impôts pour les "classes moyennes" en 2025.

Cette annonce a été faite lors d'une déclaration suivant le Conseil des ministres, ce mercredi, à l'Élysée.

Cette mesure s'inscrit dans un contexte économique tendu et fait suite à des promesses faites au printemps 2023, dans un contexte inflationniste et réitérées ce mardi soir par le Président français Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse à l'Élysée.

La baisse d'impôts, estimée à 2 milliards d'euros, était déjà évoquée dans le plan des "100 jours d’apaisement" de l'ancienne première ministre Élisabeth Borne et s'intègre désormais dans la stratégie de "réarmement économique" du Président français Emmanuel Macron et son nouveau gouvernement dirigé par Gabriel Attal.

Cependant, cette annonce a suscité des réactions mitigées. Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, a exprimé des inquiétudes sur RMC, suggérant que le président Macron n'a pas pleinement saisi l'importance du pouvoir d'achat comme priorité pour les travailleurs français. "Je ne suis pas sûr qu'il ait bien saisi que le pouvoir d'achat est la priorité numéro un pour les travailleurs et les travailleuses, a-t-elle déclaré. Nous serons là pour lui rappeler ces priorités".

Parmi les autres annonces faites par Emmanuel Macron, mardi soir, figure notamment "réarmement démographique" de la France, visant à remédier à la baisse du nombre de naissances dans l'Hexagone, au cours des années passées.

Le chef de l’État a promis mesures à cet effet : un congé parental qui sera plus court, mais mieux rémunéré, ainsi qu'un plan de lutte contre l’infertilité.