
Tunis
AA/Tunis
Après avoir été pris en otage par un détenu, vendredi 3 janvier, cinq membres du personnel de la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) ont finalement été libérés au bout de cinq heures, ont rapporté des médias français.
L’enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme à Marseille, précise Franceinfo.
Derrière les murs de la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône), la prise d'otages a duré près de cinq heures. Tout s'est passé dans l'unité sanitaire de l'établissement. Peu avant 11h, vendredi 3 janvier, un détenu y retient cinq personnes, un surveillant, une médecin psychiatre et trois infirmières, rappelle Franceinfo.
L’homme réclame son transfert et est armé de pics en métal. "Le deuxième aspect le plus important des heures à venir dans le cadre du déroulé de l’enquête est de déterminer de quelle arme artisanale il s'est doté, et comment il a pu s’en saisir", a déclaré Laurent Gumbau, procureur de la République à Tarascon, souligne le même média.
Appelés en renfort, les hommes du Raid sont prêts à intervenir. Mais le long travail des négociateurs est payant. Le détenu finit par libérer les otages vers 15h30, tous sains et saufs. "Nous avons privilégié la négociation avec l’intéressé", souligne Pierre-Edouard Colliex, préfet de police des Bouches-du-Rhône cité par Franceinfo.
Le détenu est un homme de 37 ans, originaire du Guyana, condamné à 18 ans de prison pour viol sous la menace d'une arme. Il était incarcéré à Arles depuis un peu plus d'un an et libérable en 2031. Il a été placé en garde à vue. L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme à Marseille, indique enfin le média français.