France / Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon obtient les 500 parrainages requis

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AA / Paris / Fatih KARAKAYA
Le candidat de la France Insoumise (FI) à l'élection présidentielle française, Jean-Luc Mélenchon, vient d’obtenir, ce jeudi, les 500 parrainages requis pour pouvoir se présenter au scrutin, selon le décompte fourni par le Conseil constitutionnel.
Il devient, ainsi, le huitième candidat officiel qui a le droit de se présenter à l'élection présidentielle d’avril 2022.
D’après le décompte, Mélenchon a rassemblé 540 signatures en queue de peloton derrière la candidate de la Lutte ouvrière Nathalie Arthaud (562) et l’indépendant Jean Lassalle (579).
Dans le haut de la liste, Valérie Pécresse (Les Républicains - 2271) continue de conserver sa place, suivie, de loin, par le président sortant Emmanuel Macron (La République en Marche – 1544) qui n’a toujours pas déclaré sa candidature.
Anne Hidalgo (Le Parti Socialiste – 1266) qui peine dans les sondages arrive en troisième place parmi les candidats le plus parrainés.
Alors qu’il avait eu des difficultés à rassembler ses 500 signatures, l’écologiste Yanick Jadot (Europe Ecologie les Verts – 615) poursuit sa remontée devant le communiste Fabien Roussel (Le Parti Communiste français – 593), l’indépendant Jean Lassalle (579) et Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière - 562).
-- Difficulté pour les candidats de l’extrême droite
Alors que la période de recueil des parrainages s'achève le 4 mars 2022, d’autres candidats particulièrement attendus ont énormément de difficultés à rassembler ces fameuses signatures.
C’est le cas de Marine Le Pen (Rassemblement national) qui avait arrêté sa campagne présidentielle pour se lancer dans la course aux parrainages.
A ce jour, celle qui avait réussi à se qualifier au second tour lors de la précédente élection n’a rassemblé que 414 signatures juste derrière les autres candidats de l’extrême Éric Zemmour (Reconquête – 415) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France - 457).
Les autres candidats n’ont pas encore réussi à dépasser les 300 signatures.
D’ailleurs, mardi, le Premier ministre français, Jean Castex avait appelé les élus à parrainer les candidats.
« Apporter son parrainage n'est pas un acte de soutien politique, c'est un acte démocratique", avait-il argué devant les parlementaires.